La mer, a des fragrances iodées,
Et son parfum hante les possédés
Marins d'outre mer et de fortune.
La mer, a des romances brisées,
Et son chant baigne le sable irisé
Étendues d'écume et d'amertume.
La mer, a des silences filochés,
Nasses sonore de bleus effilochés
Soupirs à l'encre des brumes.
La mer, a de vagues rires cochés,
Rebonds de tempête décochés
Aux flancs de terres posthumes.
la mer, a des notes lapidées,
Au souffle des airs débridés
Jetés aux ports des enclumes.
La mer, a des voiles effeuillées,
Iles longues et endeuillées
Des âmes perdues sous la lune.
La mer, a des perles huilées,
Opalines et nacres effilées
Le mystère des poissons-lunes.
La mer, a des regards de lagune,
Rives exotiques sous les dunes
Des flots d'étoiles brunes.
La mer ?
La mer est Irlandaise,
Du haut de grandes falaises
Mon cœur s'emplit d'aise.
La mer est une femme,
Épicée d'une once de gemme
Éternel en elle-même.
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