L'éternité dessine des ailes de lumière
Les cœurs éteints et resplendissants de la prière.
Comme la souffrance apaise le feu de l'orgueil
Le silence insuffle la vie en son linceul.
Que je n'ai dit à ce dieu absent,
De boire le calice du pénitent.
A la lie et comme aux abois,
Le délice d'espérer me laisse pantois.
Fruit de la nature et de charnelles unions
Au fronton de l'amour des pétales de la communion,
Comme le bonheur étale ses perles
La passion anime le chant du merle.
Que je n'ai dit à ce dieu absent,
De fleurir mon âme de présents.
A la floraison et comme une chanson,
Le ciel pleure au-dessus des saisons.
De mon eau née de la sueur
De ma peau flétrie par les années,
J'implore le pardon à tout heure
De mes péchés je deviens aliéné.
Que je n'ai dit à ce dieu absent,
De prendre la forme sans illusion
A mes doigts de germer un instant,
La vérité au delà de la confession.
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