Le temps d'une caresse,
Là où mon cœur paresse,
Aux levées du capitole
Se froissent comme Bristol,
Mes amours égarées
Au fil des heures bigarrées.
Le rose m'étourdit,
Comme le pavé m'éblouit
Je glisse un souvenir
Hagard et sans devenir,
Sur le canal de la GARONNE
Le vent souffle vers l'automne.
Un chapelet d'images
Hante de mille soleils
Mes songes peu sages,
Une fée au glaive s'éveille,
Sous la cendre du ciel
Elle répand son fiel.
Une brûlure né de la nuit,
Le long d'un réverbère luit
Un clair de lune sans fard,
Une flèche sans dard
D'un esprit combien noir
Qui rôde à la tombée du soir.
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