Les poètes dorment aux chants des solitudes
L’oraison portée aux vers comme sollicitude
Expirer des extraits de vie rouges flamboyants
Attiser le vent des mots d’un air ondoyant.
Vipère du silence le bâillon de la censure
Au sang versé encore sous la dictature
Horrible douleur des sonnets à la tonsure
Federico Garcia Lorca forme la tablature
A portée des fusils les fleurs rouges de Grenade
Tu es tombé sous le joug amer des sérénades
Jeté comme tant d’autres à la fosse putride
Que résonne la libertad à l’azura sans ride
En pleurs acclamer la claire romance
A mes fils nommer la rose des sacrifices
Embrasser ses pieds nus et sans artifice
Et crier l’amorce étincelle de la danse
Rayon mort de lune vierge à la paix.
« Toutes les choses ont leur mystère, et la poésie,
c'est le mystère de toutes les choses »
[Federico Garcia Lorca]
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