PRIERE
Il n’y a plus d’heure,
Le temps s’est arrêté.
Oh ! Madone de l’espoir
Sur moi abaisse tes regards.
J’aimerais tant aimer !…
Sans fil on ne peut enfiler une aiguille,
Et sans bois il n’y a pas de feu qui brille !…
Sans amour il fait froid !
Oh ! Madone aide-moi.
Ouvre-moi la porte d’un jardin,
Où tout serait calme et serein…
Où je pourrais aimer un homme
Sans pour autant que le ciel ne tonne !
Oh ! Madone de l’amour,
Envoie-moi un bonheur d’un jour…
Et c’est vers le mont de l’espoir
Que s’élèvent mes regards !
Je ne pourrai redessiner
Les contours de mon âme déchirée,
Oh ! Madone fais-toi sévère
Pour ceux qui nous mènent en galère,
Ici-bas priorité aux amours de pacotille,
À l’argent, à tout ce qui brille.
Priorité à la laideur,
À tout ce qui n’était q’un leurre !
Priorité là, sur ce lit
À ce qui n’est qu’une pâle envie !…
Oh ! Madone des vendanges,
C’est vrai, je ne suis pas un ange !…
J’aimerais aussi vivre enivrée
Dans les bras d’un homme adoré !…
Mais à l’heure de la mort, Madone,
Priorité aux bâtisseurs de bonheur,
À tous ceux qui ont pleuré, qui ont souffert,
Dont la vie n’a été qu’un enfer !
A tous ceux qui n’ont pas voulu du souffre,
Que Satan leur offrait aux bords du gouffre !
Priorité aux avocats
Qui ne défendent que le bon droit !
Priorité à ceux qui disent
Que l’on ne mesure pas un homme
À ce qu’il a, mais à ce qu’il donne,
Quant à moi, si humiliée, là dans mon coin,
Accueille-moi parmi les séraphins,
Je cueillerai des roses pour toujours,
Que j’offrirai au Dieu Amour.
Marie Jolival
Il n’y a plus d’heure,
Le temps s’est arrêté.
Oh ! Madone de l’espoir
Sur moi abaisse tes regards.
J’aimerais tant aimer !…
Sans fil on ne peut enfiler une aiguille,
Et sans bois il n’y a pas de feu qui brille !…
Sans amour il fait froid !
Oh ! Madone aide-moi.
Ouvre-moi la porte d’un jardin,
Où tout serait calme et serein…
Où je pourrais aimer un homme
Sans pour autant que le ciel ne tonne !
Oh ! Madone de l’amour,
Envoie-moi un bonheur d’un jour…
Et c’est vers le mont de l’espoir
Que s’élèvent mes regards !
Je ne pourrai redessiner
Les contours de mon âme déchirée,
Oh ! Madone fais-toi sévère
Pour ceux qui nous mènent en galère,
Ici-bas priorité aux amours de pacotille,
À l’argent, à tout ce qui brille.
Priorité à la laideur,
À tout ce qui n’était q’un leurre !
Priorité là, sur ce lit
À ce qui n’est qu’une pâle envie !…
Oh ! Madone des vendanges,
C’est vrai, je ne suis pas un ange !…
J’aimerais aussi vivre enivrée
Dans les bras d’un homme adoré !…
Mais à l’heure de la mort, Madone,
Priorité aux bâtisseurs de bonheur,
À tous ceux qui ont pleuré, qui ont souffert,
Dont la vie n’a été qu’un enfer !
A tous ceux qui n’ont pas voulu du souffre,
Que Satan leur offrait aux bords du gouffre !
Priorité aux avocats
Qui ne défendent que le bon droit !
Priorité à ceux qui disent
Que l’on ne mesure pas un homme
À ce qu’il a, mais à ce qu’il donne,
Quant à moi, si humiliée, là dans mon coin,
Accueille-moi parmi les séraphins,
Je cueillerai des roses pour toujours,
Que j’offrirai au Dieu Amour.
Marie Jolival