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Fragment, 6

Posté par Claude, 14 mai 2010 · 936 visite(s)

Tu engendres la source : l’éclat de ses
galets te nomme. De ton corps divisé je fais
le vêtement de ma soif. L’argument de ton
pas aussi me désaltère.
Il est vrai que nous vivons des
minutes asséchantes. Dans nos bouches
l’or du miel n’a plus cours, nos gestes
sont des branches vacantes.



Et nos phalanges devenues maladroites
S enfuient hors du perimetre de nos bras!
Merci anatole,
pourtant je trouve que dans ce poème les mots ratent leur but (mais en avaient-ils?).
La plupart son plantés dans le mur, un ou deux en bordure de cible.
La palette est celle de grands poètes ... le résultat : pas une croûte mais presque.
Enfin c'est mon avis.

Voici de l'authentique:

«Médaillon

Eaux de verte foudre qui sonnent l'extase du visage aimé, eaux cousues de vieux crimes, eaux amorphes, eaux saccagées d'un proche sacre... Dût-il subir les semonces de sa mémoire éliminée, le fontainier salue des lèvres l'amour absolu de l'automne.
Identique sagesse, toi qui composes l'avenir sans croire au poids qui décourage, qu'il sente s'élancer dans son corps l'électricité du voyage.»
René Char

Merci anatole,
pourtant je trouve que dans ce poème les mots ratent leur but (mais en avaient-ils?).
La plupart son plantés dans le mur, un ou deux en bordure de cible.
La palette est celle de grands poètes ... le résultat : pas une croûte mais presque.
Enfin c'est mon avis.

Voici de l'authentique:

«Médaillon

Eaux de verte foudre qui sonnent l'extase du visage aimé, eaux cousues de vieux crimes, eaux amorphes, eaux saccagées d'un proche sacre... Dût-il subir les semonces de sa mémoire éliminée, le fontainier salue des lèvres l'amour absolu de l'automne.
Identique sagesse, toi qui composes l'avenir sans croire au poids qui décourage, qu'il sente s'élancer dans son corps l'électricité du voyage.»
René Char



Cette citation de René Char
colle bien à vos mots
enfin ce que cela m'inspire
texte devenu "Médaillon"
Trycia
Merci Tricya,
encore un autre qui coule de source:

«LA COMPAGNE DU VANNIER
Je t'aimais.J'aimais ton visage de source raviné par l'orage et le chiffre de ton domaine enserrant mon baiser. Certains se confient à une imagination toute ronde. Aller me suffit. J'ai rapporté du désespoir un panier si petit, mon amour, qu'on a pu le tresser en osier.»
René Char
écrire sur des bouts de papier des petits mots, les enfermer dans des ballons rouges, attendre le vent et tels des bouquets les laisser s'envoler

la compagne du vannier

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