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2003 04 argile

Posté par anatole, 29 mai 2010 · 744 visite(s)

C’est un tapis de primevères
Ondulant à la chaleur de nos yeux

Les reflets de ma tête d’eau enturbannée
Avec ses arômes de sucre maternel
Ses petits passages secrets aux détours
Brillent malicieux au contact de sa bouche

Elle me suit devant moi et les flux se dissipent

Elle,
Emprunt à l’argile des frontières ennemies
Elle,
Et le temps mort rouge éreintant révolu
Elle,
Et nos périples incessants

Elle me suit devant moi et les flux se dissipent



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