Je m'appelle Mariana
Et je joue du piano muet
Pour les lézards, les scorpions du désert
Je m'appelle Mariana
Et personne n'écoute les sons muets
De mes mélodies, mes concerts.
Mon mari ne sait pas
Que j'ai mal de ne pas jouer.
Mes enfants sont partis
Et ne pensent plus à moi
Qui ai tout sacrifié
Par amour, toute ma vie.
Je n'ai pas le droit de me plaindre
Je n'ai pas le droit de rêver
Je n'ai pas le droit à la liberté
On m'impose de me restreindre
A cuisiner, laver, nettoyer, écouter
Les conseils des autres ; faire leur volonté.
Je m'appelle Mariana
Je ne suis pas heureuse dans cette prison dorée
Et pour m'évader des jours de pluie,
Comme dans un rêve qui s'envolera,
Je joue du piano pour mes amis secets.
Chaque soir, chaque nuit :
Les étoiles applaudisssent
Et les âmes du Ciel rougissent
D'entendre autant de bonheur
Dans mon coeur.
Ecrit le 27/8/2010
Et je joue du piano muet
Pour les lézards, les scorpions du désert
Je m'appelle Mariana
Et personne n'écoute les sons muets
De mes mélodies, mes concerts.
Mon mari ne sait pas
Que j'ai mal de ne pas jouer.
Mes enfants sont partis
Et ne pensent plus à moi
Qui ai tout sacrifié
Par amour, toute ma vie.
Je n'ai pas le droit de me plaindre
Je n'ai pas le droit de rêver
Je n'ai pas le droit à la liberté
On m'impose de me restreindre
A cuisiner, laver, nettoyer, écouter
Les conseils des autres ; faire leur volonté.
Je m'appelle Mariana
Je ne suis pas heureuse dans cette prison dorée
Et pour m'évader des jours de pluie,
Comme dans un rêve qui s'envolera,
Je joue du piano pour mes amis secets.
Chaque soir, chaque nuit :
Les étoiles applaudisssent
Et les âmes du Ciel rougissent
D'entendre autant de bonheur
Dans mon coeur.
Ecrit le 27/8/2010
mais bien triste histoire de femme enfermée,esseulée.
Poème très touchant
Amicalement
Cécile