Je crois bien que je dors,
Allongé comme un mort,
Tout seul dans un grand lit,
Et j'en oublie ma vie.
Je rêve, c'est la nuit :
Je vois le paradis
Remplie de gens heureux
Riant des malheureux.
Ô les pauvres humains,
Payant quand ils ont faim.
Là-haut, on veut ? On a !
La liberté est là !
Ô que ce rêve est long
Et ce sommeil profond !
Pourquoi mon corps blanchit ?
Et pourquoi suis-je esprit ?
Je ne suis plus vivant ?
Et bien oui, je suis mort !
Ô que je suis content
D'être au pays des morts.
Mais non, ne pleurez pas !
Non, je vous en supplie !
J'ai pu donner la vie,
Continuez sans moi !
Là-haut, je suis heureux !
Dites-le à vos beaux yeux !
Je ne veux pas de pleurs,
Non, juste un cri du coeur !
David Gandil, 7 novembre 2010
Allongé comme un mort,
Tout seul dans un grand lit,
Et j'en oublie ma vie.
Je rêve, c'est la nuit :
Je vois le paradis
Remplie de gens heureux
Riant des malheureux.
Ô les pauvres humains,
Payant quand ils ont faim.
Là-haut, on veut ? On a !
La liberté est là !
Ô que ce rêve est long
Et ce sommeil profond !
Pourquoi mon corps blanchit ?
Et pourquoi suis-je esprit ?
Je ne suis plus vivant ?
Et bien oui, je suis mort !
Ô que je suis content
D'être au pays des morts.
Mais non, ne pleurez pas !
Non, je vous en supplie !
J'ai pu donner la vie,
Continuez sans moi !
Là-haut, je suis heureux !
Dites-le à vos beaux yeux !
Je ne veux pas de pleurs,
Non, juste un cri du coeur !
David Gandil, 7 novembre 2010