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Versailles

Posté par David Gandil, 05 mars 2011 · 641 visite(s)

Je suis assis, au pied d'un arbre,
Comme une statue faite en marbre.
J'observe les si beaux bateaux
Qui naviguent sur si peu d'eau.

Je m'en vais, loin, marcher ensuite,
Comme un homme qui est en fuite,
Parcourir les si beaux jardins,
A la manière d'un mondain.

Je vois des très belles fontaines
Et entends des doux violons.
Je marche, marche tout au long
Des chemins de haies qui me mènent.

Ce n'est pas le si grand Soleil,
Qui luit, qui me suis chaque fois.
Oui, c'est ainsi bel et bien, moi,
Qui suis toujours ce beau Soleil.

Les oiseaux chantent doucement
Et marchant, avec tous ces chants,
Je pense à ce chemin sans fin,
Si long, on n'en voit une fin.

Je m'avance alors, vers là-bas,
Passant ainsi du haut au bas,
Bien que le monde reste le monde,
On croirait voir la vie des gens.

Cet endroit est très merveilleux,
Il brille, ma foi, dans mes yeux :
C'est un mélange de luxure
Et de beauté de la nature.

Nos visages, de poudre blanche,
Sont tous beaux et très biens ornés.
Aussi, nos amples et belles manches,
De dentelle, nous rendent élevé.

Avec le blanc de nos visages,
Nous avons l'air ainsi très pâles.
Mais très bien heureux à cheval
Devant tous ces beaux paysages.

Du petit matin au grand soir,
Nous nous voyons dans des miroirs.
Je n'aime pas que ces reflets
Soient des images retournées.

Voyez, derrière tous ces murs
Qui renferment tant de luxure :
Pour être aimé, on ne doit être
Mais l'on doit, oui, toujours paraître.

David Gandil, 5 mars 2011



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