Ils lui ont fait perdre la tête,
Il n'y a alors plus de fêtes.
Qu'en pensent tous les grands poètes,
Ces philosophes, pas si bêtes ?
Ils ont tous été très heureux
En faisant tomber le bonheur.
Plus de malheureux, selon eux,
Il faudra vivre sans splendeur.
Ils ont détruit un peu l'histoire,
Ils ont enlevé tout espoir.
Des milliards d'hommes sont fait morts
Car ils ne sont pas nés alors !
Plus rien ne paraît et tout est,
Si ce n'est pas, on y croit pas.
Un ange s'est bien envolé
Avec ses parents et sa foi.
Plus rien n'est à l'or, assez beau,
Tout est égal, on est pareil,
Vivants sous un même soleil
Qui nous regarde de là-haut.
On lui doit toute notre vie
Car nous ne serions rien sans lui.
Cousin, pense à ce qui est bien
Et ne me juge pas demain.
David Gandil, 16 mai 2011
Il n'y a alors plus de fêtes.
Qu'en pensent tous les grands poètes,
Ces philosophes, pas si bêtes ?
Ils ont tous été très heureux
En faisant tomber le bonheur.
Plus de malheureux, selon eux,
Il faudra vivre sans splendeur.
Ils ont détruit un peu l'histoire,
Ils ont enlevé tout espoir.
Des milliards d'hommes sont fait morts
Car ils ne sont pas nés alors !
Plus rien ne paraît et tout est,
Si ce n'est pas, on y croit pas.
Un ange s'est bien envolé
Avec ses parents et sa foi.
Plus rien n'est à l'or, assez beau,
Tout est égal, on est pareil,
Vivants sous un même soleil
Qui nous regarde de là-haut.
On lui doit toute notre vie
Car nous ne serions rien sans lui.
Cousin, pense à ce qui est bien
Et ne me juge pas demain.
David Gandil, 16 mai 2011