Qui ? Moi ? Je suis un jardinier,
Simple et surtout très passionné
Par la beauté de tant de fleurs.
Mon métier me tient très à coeur.
Tous les jours sont toujours pareil,
Je vis sous ce grand, beau, soleil.
Je fais les mêmes mouvements
Et je parais toujours content.
J'aime toutes ces fleurs de lys,
Comme les gens aiment leurs fils.
Ainsi je suis le plus heureux,
Pourtant paysan malheureux.
Hier, j'ai vu une belle dame
Tourner un peu autour de moi.
Bourgeoise à la simple et belle âme,
Nièce de notre grand, bon, roi.
Aujourd'hui, elle est ici-bas
Et me regarde avec passion,
Semble s'intéresser à moi,
A demandé aux gens mon nom.
Et pourtant je ne suis rien, moi,
Tandis ce qu'elle est bourgeoise, elle.
C'est sa beauté et sa noblesse
Qui en fait alors ma faiblesse.
Ai-je le droit de lui parler
Et le droit de la regarder ?
J'ai bien honte d'être auprès d'elle,
Fille qui me semble trop belle.
La Révolution, bientôt là ?
Demain, dis encore la rumeur.
Versailles vit sa dernière heure,
Je ressens de la peur en moi.
Je me suis alors approché,
Je lui est un petit peu parlé,
Lui est offert mon coeur, ma vie,
Pour la sauver. Je l'apprécie.
Mais moi, j'aime toutes ces fleurs
Qui font chaque jour mon bonheur.
Mais je ne la connais pas trop,
Je n'ai pas compris, tout est faux ?
Les gars sont tous des courtisans
Face à tant de filles menteuses
Qu'on ne comprend pas tellement,
Difficilement amoureuses.
Mais oui, elles sont perfection
Et nous, faisons très peu d'actions.
Guidés par notre seul destin,
N'allant pas changer de chemin.
David Gandil, 27 mai 2011
Simple et surtout très passionné
Par la beauté de tant de fleurs.
Mon métier me tient très à coeur.
Tous les jours sont toujours pareil,
Je vis sous ce grand, beau, soleil.
Je fais les mêmes mouvements
Et je parais toujours content.
J'aime toutes ces fleurs de lys,
Comme les gens aiment leurs fils.
Ainsi je suis le plus heureux,
Pourtant paysan malheureux.
Hier, j'ai vu une belle dame
Tourner un peu autour de moi.
Bourgeoise à la simple et belle âme,
Nièce de notre grand, bon, roi.
Aujourd'hui, elle est ici-bas
Et me regarde avec passion,
Semble s'intéresser à moi,
A demandé aux gens mon nom.
Et pourtant je ne suis rien, moi,
Tandis ce qu'elle est bourgeoise, elle.
C'est sa beauté et sa noblesse
Qui en fait alors ma faiblesse.
Ai-je le droit de lui parler
Et le droit de la regarder ?
J'ai bien honte d'être auprès d'elle,
Fille qui me semble trop belle.
La Révolution, bientôt là ?
Demain, dis encore la rumeur.
Versailles vit sa dernière heure,
Je ressens de la peur en moi.
Je me suis alors approché,
Je lui est un petit peu parlé,
Lui est offert mon coeur, ma vie,
Pour la sauver. Je l'apprécie.
Mais moi, j'aime toutes ces fleurs
Qui font chaque jour mon bonheur.
Mais je ne la connais pas trop,
Je n'ai pas compris, tout est faux ?
Les gars sont tous des courtisans
Face à tant de filles menteuses
Qu'on ne comprend pas tellement,
Difficilement amoureuses.
Mais oui, elles sont perfection
Et nous, faisons très peu d'actions.
Guidés par notre seul destin,
N'allant pas changer de chemin.
David Gandil, 27 mai 2011