Je me suis échoué ici,
Sur cette île au sable doré.
On m'a demandé d'y rester
Car le destin y est assis.
J'ai regardé autour de moi,
Le paysage était très beau.
Le ciel bleu se voit sur cette eau
Et plonge à l'horizon, là-bas.
J'ai voulu aller bien plus loin
Mais on m'interdit le chemin.
Je me suis alors installé
Dans un recoin de la fôret.
Mon passé a refait surface.
J'ai avoué à cet oiseau,
Venu se poser sur ma place,
Toute l'intimité, qui vaut.
J'ai parlé de ce que j'étais,
Pas de ce que je suis encore.
L'océan me fait espérer
D'obtenir un coeur fait en or.
Je suis peut-être bien ici,
Mais je ne peux pas y rester.
On viendra, un jour, me chercher,
Car l'île ne veut pas ma vie.
Je partirai un jour d'ici,
Au gré des vagues et de ces vents
Vers un avenir qui m'attend,
Sur le rivage, loin d'ici.
David Gandil, 27 juin 2011
Sur cette île au sable doré.
On m'a demandé d'y rester
Car le destin y est assis.
J'ai regardé autour de moi,
Le paysage était très beau.
Le ciel bleu se voit sur cette eau
Et plonge à l'horizon, là-bas.
J'ai voulu aller bien plus loin
Mais on m'interdit le chemin.
Je me suis alors installé
Dans un recoin de la fôret.
Mon passé a refait surface.
J'ai avoué à cet oiseau,
Venu se poser sur ma place,
Toute l'intimité, qui vaut.
J'ai parlé de ce que j'étais,
Pas de ce que je suis encore.
L'océan me fait espérer
D'obtenir un coeur fait en or.
Je suis peut-être bien ici,
Mais je ne peux pas y rester.
On viendra, un jour, me chercher,
Car l'île ne veut pas ma vie.
Je partirai un jour d'ici,
Au gré des vagues et de ces vents
Vers un avenir qui m'attend,
Sur le rivage, loin d'ici.
David Gandil, 27 juin 2011