Un coeur troublé

Ô Seigneur, vous qui êtes au ciel,
Ô Monseigneur, vous, le soleil,
Dois-je croire en vous pareil ?
Je vous demande et vous appelle.

Je ne suis pas un bon fidèle,
Pratiquant allant à la messe,
Mais je vous fais une promesse :
Être simple, sage et fidèle.

Parfois je regarde là-haut,
Tends une main et mon chapeau.
Je ne prie pas, je vous implore
Le pardon, le bonheur, encore.

Vous faites le chemin, destin,
Et guidés vers lui, j'y crois bien.
Je ne veux pas trop le changer,
Vivant une vie sans dangers.

Je n'ai pas peur de notre mort
Car la nuit, on ne voit pas l'or,
Mais je reste les pieds sur terre,
Crois en moi, en vous, et espère.

Vos fils croient tous différemment,
D'autres ne croient en rien, chantant.
Nous sommes réunis ici,
Ensemble, paix et l'harmonie.

Ô mon bon roi, mon bon dieu, viens,
Sommes-nous déjà tous cousins ?
Protégez tous vos descendants !
Protégez, aidez, vos enfants !

Donnez-nous un peu de pouvoir,
Donnez vie aux rêves du soir.
Aide-toi et Dieu t'aidera,
Sang royal, Dieu te guérira.

Nos vies, au loin, vous les guidez
En nous aidant à avancer.
Même sans savoir où l'on va,
Nous vivons encore ici-bas.

Un homme qui se croit Jésus,
Heureux face aux malheureux,
Adoré comme un demi-dieu,
Est-il fou ? Croyez-vous dessus ?

Mon malheur est de les aimer,
Ces filles au bel esprit, belle âme,
Mais je souhaiterais mon égale,
Qui comprenne sans trop de mal.

Ici, en quoi faudrait-il croire ?
Maintenant, en quoi peut-on croire ?
J'ai peur de ne pas croire en dieu,
Pourtant le destin, lui, le veut.

David Gandil, 2 juillet 2011