Cela fait déjà quelques mois,
Que je connais une hirondelle.
On ne l'aime pas, pas très belle,
Mais je pense à elle des fois.
Je n'y peux absolument rien,
J'ai même rêvé d'elle un jour.
Gentille est l'hirondelle blanche
Que j'aime prendre par les hanches.
Mais elle ne me plait pas tant !
L'âme est belle mais pas l'esprit,
L'âme ne l'est pas tellement,
Mais son charme est bien fait ainsi.
Cette hirondelle s'est posée
Sur ma main, sans l'avoir mandé,
Pour m'accompagner assez loin,
Je suis, vers un simple chemin.
Elle devra tout faire et me plaire,
Si elle veut de cette vie
Car tant d'envies à satisfaire,
Je ne pense qu'à ce qui suit.
Si elle me plait, je lui dis,
Je la suis alors sur la lune,
Une longue soirée nocturne
Nous attend là-haut, et bien oui.
Regardant dans ses simples yeux,
Voyant tout ce qu'elle me veut.
Hirondelle blanche et banale,
Je ne veux pas faire du mal.
Puis je la suis alors, toujours,
En redescendant sur la terre,
Je suis au milieu d'un désert,
Heureux, j'observe tout autour.
Elle me dirige, après, loin,
Où il y a quelques collines.
Je les gravis, tout me fascine,
La voie lactée se voit si bien.
Sous ce beau, grand, ciel étoilé,
Je pense et je rêve toujours
De cette vie imaginée,
Belle, entre la nuit et le jour.
Je reviens alors sur mes pas,
Suis l'hirondelle qui s'en va.
Me retrouve sur un chemin,
Est-ce un signe de mon destin ?
Me voici dans une forêt,
Elle est bien sombre, mais j'y vais,
Je m'avance très doucement,
Je suis le chemin, simplement.
Il y a un très long silence,
Moi, je n'ai pas peur de cela.
Je m'avance et recul parfois,
Mais dis-moi, qu'est-ce que l'on pense ?
Chance, au bout de ce long chemin,
Une fleur de lys, là, m'attend.
Je la prend ainsi dans ma main
Et coupe, morte , oh ! C'est du sang ?
Son cœur m'appartient maintenant,
Il s'est brisé rien que pour moi.
La Nature est figée, et quoi ?
Je n'ai rien fait, si étonnant.
Les pétales blanches du lys
Fondent, couleur rouge et bien blanc.
Naissent de partout maintenant,
Je vois la Nature qui revit.
C'était en la belle saison,
Le mois de tant de floraisons.
La fleur était là, bien pour moi,
Mais aujourd'hui, toujours rien, là.
David Gandil, 6 juillet 2011
Que je connais une hirondelle.
On ne l'aime pas, pas très belle,
Mais je pense à elle des fois.
Je n'y peux absolument rien,
J'ai même rêvé d'elle un jour.
Gentille est l'hirondelle blanche
Que j'aime prendre par les hanches.
Mais elle ne me plait pas tant !
L'âme est belle mais pas l'esprit,
L'âme ne l'est pas tellement,
Mais son charme est bien fait ainsi.
Cette hirondelle s'est posée
Sur ma main, sans l'avoir mandé,
Pour m'accompagner assez loin,
Je suis, vers un simple chemin.
Elle devra tout faire et me plaire,
Si elle veut de cette vie
Car tant d'envies à satisfaire,
Je ne pense qu'à ce qui suit.
Si elle me plait, je lui dis,
Je la suis alors sur la lune,
Une longue soirée nocturne
Nous attend là-haut, et bien oui.
Regardant dans ses simples yeux,
Voyant tout ce qu'elle me veut.
Hirondelle blanche et banale,
Je ne veux pas faire du mal.
Puis je la suis alors, toujours,
En redescendant sur la terre,
Je suis au milieu d'un désert,
Heureux, j'observe tout autour.
Elle me dirige, après, loin,
Où il y a quelques collines.
Je les gravis, tout me fascine,
La voie lactée se voit si bien.
Sous ce beau, grand, ciel étoilé,
Je pense et je rêve toujours
De cette vie imaginée,
Belle, entre la nuit et le jour.
Je reviens alors sur mes pas,
Suis l'hirondelle qui s'en va.
Me retrouve sur un chemin,
Est-ce un signe de mon destin ?
Me voici dans une forêt,
Elle est bien sombre, mais j'y vais,
Je m'avance très doucement,
Je suis le chemin, simplement.
Il y a un très long silence,
Moi, je n'ai pas peur de cela.
Je m'avance et recul parfois,
Mais dis-moi, qu'est-ce que l'on pense ?
Chance, au bout de ce long chemin,
Une fleur de lys, là, m'attend.
Je la prend ainsi dans ma main
Et coupe, morte , oh ! C'est du sang ?
Son cœur m'appartient maintenant,
Il s'est brisé rien que pour moi.
La Nature est figée, et quoi ?
Je n'ai rien fait, si étonnant.
Les pétales blanches du lys
Fondent, couleur rouge et bien blanc.
Naissent de partout maintenant,
Je vois la Nature qui revit.
C'était en la belle saison,
Le mois de tant de floraisons.
La fleur était là, bien pour moi,
Mais aujourd'hui, toujours rien, là.
David Gandil, 6 juillet 2011