Quand je pense à toi

Je me suis assis sur l'herbe mouillée,
Elle était verte et, au soleil, brillait.
La rosée, par ici, était passée.
Le soleil, lui, venait de se lever.

Devant, on voyait toute la valée,
Champs pleins de fleurs, de toutes les couleurs.
Seul, je me suis alors mis à penser
Et à écrire, à écouter mon coeur.

J'étais en province, dans la campagne,
Et je pensais, rêvais, imaginais,
Te voir auprès de moi, émerveillé,
Pourtant, tu ne peux être ma compagne.

Qui est cet âne, là, auprès de toi ?
Fais ce que tu veux, ma petite folle,
Car heureux, j'ai des ailes et je m'envole
Quand je suis avec toi, j'aime, ma foi.

Tu le trouves peut-être le plus beau,
En le voyant avec tes yeux pleins d'eau.
Mais pour moi, tu resteras la plus belle.
Tu ne veux pas ? Je te laisse aussi belle.

Je t'adore, obligé, tu es mon coeur,
Mais c'est à toi de trouver ton bonheur.
Tu es mon bijoux, ton coeur est mon or,
Je le dore quand tu dors. Je suis doré.

Honnorés, tu entends des chansons,
Toujours. Sont-ce des mensonges obligés ?
Le monde sera toujours ainsi fait.
Excuse-moi, pardonne-nous, laissons !

Quand me diras-tu enfin que tu m'aimes ?
Dis-moi, qu'avec moi, tu n'es pas la même,
Ou tu ne l'es plus, comme rien sans moi.
Que l'on s'aimera jusqu'à l'au-delà.

Car c'est ainsi que beau sera l'amour,
Que l'on se suivra partout et toujours.
Penses au moins une fois par jour à moi
Car c'est ainsi que moi je pense à toi.

Moi, quand je m'en vais loin, je pense à toi,
De plus en plus, car je tiens fort à toi.
Sans distance, tu n'irais avec lui.
Elle nous sépare, Ô mélancolie.

David Gandil, 11 juilllet 2011