C'est la fête nationale, aujourd'hui !
Ô je me verrais bien auprès de toi,
Main dans la main, heureux, amoureux, oui,
Au feu d'artifice. Être comme un roi.
Ta voix me trouble, au loin, elle me porte
Et moi, guidé, attiré, je m'emporte.
Quand on ne comprend pas, on n'aime pas ?
Apprenez donc à me comprendre, moi !
Le feu d'artifice est beau, coloré,
Mais la monarchie, Louis, envolés.
Le feu d'artifice est ce qui parait
Joyeux ? Non, tant de gens morts, fusillés !
C'est un jour où chaque coup de pétard
Me fait dire qu'il n'y a plus d'espoir.
Un, deux, trois, on me tire sur le coeur
Et il frémit d'une de ses langueurs.
Pensant à Louis, ses parents, sans tête,
Coup de fusil, coup de canon, tous morts.
Le pauvre jeune prisonnier dort,
L'un des seuls malheureux, c'est pas la fête.
Si douce, cette nuit, j'ai rêvé d'elle
Et ça me rend fou, chaque jour sans elle,
Oui, c'est un peu comme trois jours de plus.
Elle me manque et pourtant, rien de plus.
La nuit était belle malgré deux larmes.
Allongé, je pense à tous mes Seigneurs,
Dans un lit, moi, je crie au déshonneur,
Ne pas être comme vous, moi, sans armes.
David Gandil, 14 et 15 juillet 2011
Ô je me verrais bien auprès de toi,
Main dans la main, heureux, amoureux, oui,
Au feu d'artifice. Être comme un roi.
Ta voix me trouble, au loin, elle me porte
Et moi, guidé, attiré, je m'emporte.
Quand on ne comprend pas, on n'aime pas ?
Apprenez donc à me comprendre, moi !
Le feu d'artifice est beau, coloré,
Mais la monarchie, Louis, envolés.
Le feu d'artifice est ce qui parait
Joyeux ? Non, tant de gens morts, fusillés !
C'est un jour où chaque coup de pétard
Me fait dire qu'il n'y a plus d'espoir.
Un, deux, trois, on me tire sur le coeur
Et il frémit d'une de ses langueurs.
Pensant à Louis, ses parents, sans tête,
Coup de fusil, coup de canon, tous morts.
Le pauvre jeune prisonnier dort,
L'un des seuls malheureux, c'est pas la fête.
Si douce, cette nuit, j'ai rêvé d'elle
Et ça me rend fou, chaque jour sans elle,
Oui, c'est un peu comme trois jours de plus.
Elle me manque et pourtant, rien de plus.
La nuit était belle malgré deux larmes.
Allongé, je pense à tous mes Seigneurs,
Dans un lit, moi, je crie au déshonneur,
Ne pas être comme vous, moi, sans armes.
David Gandil, 14 et 15 juillet 2011