Je viens, juste à l'instant, d'être enfermé
Pour trouble de la personnalité.
On m'a mis dans une salle, sans rien,
J'ai peur, je me sens de moins en moins bien.
Je suis bien seul. Vois, bel et bien perdu
Dans ma tête, dans mes belles pensées.
Je deviens fou. Je n'imagine plus.
Vois, mes yeux rouges ! Qui veut me tuer ?
Dieu, pourquoi j'ai vécu trop loin de l'or ?
Aujourd'hui, je ne peux parler qu'à vous.
Ils m'ont placé ici car je suis fou,
Marginal, original, unique, or ?
Je crois trop à ce qui n'existe pas,
Je vois la vie, l'avenir, trop beau, moi.
Jaloux, je veux égaler les plus grands,
Heureux, je dépends de ce que j'entends.
Je veux parler et aider tous les gens,
Comme avant, à être les plus heureux.
Je veux plaire et rêver du merveilleux,
Écouter des histoires et maintenant !
Moi, ici, sans eux, je suis malheureux,
Écrire des poésies, je ne peux !
Tout reste dans ma tête et ici-bas,
Trop fou, je suis tout le monde à la fois.
Je suis Peter Pan, Christophe, Louis,
Oui, je suis le roi, le roi de moi-même
Car ici, non, plus personne ne m'aime.
Ô mon beau château, tout est bien joli.
Je me balade, seul, dans les jardins,
C'est ainsi que semble fait mon destin.
Tout est beau lorsque c'est imaginé,
Rêveur, heureux, je suis toujours guidé.
Je trouve un petit couteau, c'est une arme,
Imaginaire ? Ô ma grande et pauvre âme,
Tu étais le roi ? Révolution, vois,
Tu es là, sans personne, mort au roi !
David Gandil, 21 juillet 2011
Pour trouble de la personnalité.
On m'a mis dans une salle, sans rien,
J'ai peur, je me sens de moins en moins bien.
Je suis bien seul. Vois, bel et bien perdu
Dans ma tête, dans mes belles pensées.
Je deviens fou. Je n'imagine plus.
Vois, mes yeux rouges ! Qui veut me tuer ?
Dieu, pourquoi j'ai vécu trop loin de l'or ?
Aujourd'hui, je ne peux parler qu'à vous.
Ils m'ont placé ici car je suis fou,
Marginal, original, unique, or ?
Je crois trop à ce qui n'existe pas,
Je vois la vie, l'avenir, trop beau, moi.
Jaloux, je veux égaler les plus grands,
Heureux, je dépends de ce que j'entends.
Je veux parler et aider tous les gens,
Comme avant, à être les plus heureux.
Je veux plaire et rêver du merveilleux,
Écouter des histoires et maintenant !
Moi, ici, sans eux, je suis malheureux,
Écrire des poésies, je ne peux !
Tout reste dans ma tête et ici-bas,
Trop fou, je suis tout le monde à la fois.
Je suis Peter Pan, Christophe, Louis,
Oui, je suis le roi, le roi de moi-même
Car ici, non, plus personne ne m'aime.
Ô mon beau château, tout est bien joli.
Je me balade, seul, dans les jardins,
C'est ainsi que semble fait mon destin.
Tout est beau lorsque c'est imaginé,
Rêveur, heureux, je suis toujours guidé.
Je trouve un petit couteau, c'est une arme,
Imaginaire ? Ô ma grande et pauvre âme,
Tu étais le roi ? Révolution, vois,
Tu es là, sans personne, mort au roi !
David Gandil, 21 juillet 2011
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