Pégase, emmène-moi où tout est beau,
Où l'on se sent bien, comme dans de l'eau,
Au pays doré, bleu, vert, nuageux,
Où penser est rêver et bien joyeux.
Où toutes les fleurs en sont les plus belles
Et semblent, on y croit, parler entr'elles.
Faisant poésies, pour la poésie,
Sans se plier aux lois qui règnent ici.
Emmène-moi, bien loin, où tu voudras,
Sur le chemin qui toujours te plaira.
Mais permets-moi, s'il te plait, quelques envies,
Les miennes, par faveur, rêvant ainsi.
Je veux une vie où la liberté
Soit garantie. Que les lys soient beauté,
Fleurs à robe et corset blanc assez fin,
Espérant presque tout, n'espérant rien.
Une vie, oui, où tous les impossibles
Deviendraient, en nous, nos pensées, possibles.
Respectant tout homme pour ce qu'il est
Car rêveur, heureux, c'est ce qui parait.
Tous les gens sont des histoires et bijoux,
Ensemble, nous sommes un peu comme fous.
Précieux, nous devrions toujours porter
Le bonheur, du rêve, quoi ? Méchanceté ?
Pensez comme c'est beau et merveilleux :
De rêver, de penser, être amoureux,
Le printemps, l'or, tout ce qui brille fort.
Plus de malheureux ? Trop beau sans la mort.
David Gandil, 26 juillet 2011
Où l'on se sent bien, comme dans de l'eau,
Au pays doré, bleu, vert, nuageux,
Où penser est rêver et bien joyeux.
Où toutes les fleurs en sont les plus belles
Et semblent, on y croit, parler entr'elles.
Faisant poésies, pour la poésie,
Sans se plier aux lois qui règnent ici.
Emmène-moi, bien loin, où tu voudras,
Sur le chemin qui toujours te plaira.
Mais permets-moi, s'il te plait, quelques envies,
Les miennes, par faveur, rêvant ainsi.
Je veux une vie où la liberté
Soit garantie. Que les lys soient beauté,
Fleurs à robe et corset blanc assez fin,
Espérant presque tout, n'espérant rien.
Une vie, oui, où tous les impossibles
Deviendraient, en nous, nos pensées, possibles.
Respectant tout homme pour ce qu'il est
Car rêveur, heureux, c'est ce qui parait.
Tous les gens sont des histoires et bijoux,
Ensemble, nous sommes un peu comme fous.
Précieux, nous devrions toujours porter
Le bonheur, du rêve, quoi ? Méchanceté ?
Pensez comme c'est beau et merveilleux :
De rêver, de penser, être amoureux,
Le printemps, l'or, tout ce qui brille fort.
Plus de malheureux ? Trop beau sans la mort.
David Gandil, 26 juillet 2011