Monseigneur et Madame, oyez, oyez !
Il ne suffit jamais aux gens d'entendre
Pour que tout le monde puisse comprendre,
Il faut préciser et argumenter.
Il faut, je le pense, toujours faire pour faire :
Poésie et tout, belle et bien heureuse,
Passionnée d'une vie non malheureuse,
Sans espérer d'autres choses, pour plaire.
Je me permets parfois de mélanger
Fleurs, or, soleil et quelques gouttes d'eau
Mais je ne veux pas voir, ici, l'eau bleu
Ou la belle boue, là, fondre et couler.
Pourquoi rêveurs, toujours fermer ses yeux
Quand doucement, on s'avance, amoureux ?
Les yeux fermés, plus de rêve et d'espoir,
Non, bonheur, passion d'un merveilleux soir.
Oui, ton cœur bat, mais non, ne me mens pas !
Il est à toi et n'est pas que pour moi !
Écoutes, on est libre d'aimer sa vie
Et peut battre quand il en a l'envie.
Ce qui est fâcheux, c'est de t'aimer tant,
C'est que tu ne me parles plus souvent,
C'est de venir d'en haut comme un mort-né,
C'est de vouloir changer ma destinée.
David Gandil, 6 et 7 août 2011
Il ne suffit jamais aux gens d'entendre
Pour que tout le monde puisse comprendre,
Il faut préciser et argumenter.
Il faut, je le pense, toujours faire pour faire :
Poésie et tout, belle et bien heureuse,
Passionnée d'une vie non malheureuse,
Sans espérer d'autres choses, pour plaire.
Je me permets parfois de mélanger
Fleurs, or, soleil et quelques gouttes d'eau
Mais je ne veux pas voir, ici, l'eau bleu
Ou la belle boue, là, fondre et couler.
Pourquoi rêveurs, toujours fermer ses yeux
Quand doucement, on s'avance, amoureux ?
Les yeux fermés, plus de rêve et d'espoir,
Non, bonheur, passion d'un merveilleux soir.
Oui, ton cœur bat, mais non, ne me mens pas !
Il est à toi et n'est pas que pour moi !
Écoutes, on est libre d'aimer sa vie
Et peut battre quand il en a l'envie.
Ce qui est fâcheux, c'est de t'aimer tant,
C'est que tu ne me parles plus souvent,
C'est de venir d'en haut comme un mort-né,
C'est de vouloir changer ma destinée.
David Gandil, 6 et 7 août 2011