Cette nuit, rêveur, j'ai bien mal dormi
Car moi, j'ai encore rêvé de toi
Et maintenant, crois-le, je pense à toi
Et je vois défiler toute ma vie.
Je me lève et, par instinct, je vais voir
Mon visage dans un simple miroir
Aux bordures dorés, mais ne vois rien,
Est-ce normal ? Je ne ressens plus rien.
Crois-le, je n'arrive pas à pleurer.
Je marche, rêve, mon âme est troublée,
Je n'ai qu'à penser à ce que je veux
Et j'en suis habillé, j'en suis heureux.
Où suis-je ? N'existe plus, sans reflet,
Combien de personnes, à moi, vont penser ?
Je suis fou et profite de ma vie,
Voyage au rythme de mes envies.
N'ayant qu'une vie pour en profiter,
Je fais en sorte que tout aille bien,
Trouver les moyens d'avoir les moyens
Et chercher sans vouloir vraiment trouver.
Je me dirige vers Versailles et dors
Dans le lit d'un ancien seigneur, heureux,
Et m'assis sur un trône, siège en or,
Vois les gens défiler devant mes yeux.
Une bague avec une fleur de lys,
Je tombe amoureux de la dame blanche.
J'en passerai bien longtemps des nuits blanches,
Au bal, avec ces gens du monde, fils.
David Gandil, 8 et 9 août 2011
Car moi, j'ai encore rêvé de toi
Et maintenant, crois-le, je pense à toi
Et je vois défiler toute ma vie.
Je me lève et, par instinct, je vais voir
Mon visage dans un simple miroir
Aux bordures dorés, mais ne vois rien,
Est-ce normal ? Je ne ressens plus rien.
Crois-le, je n'arrive pas à pleurer.
Je marche, rêve, mon âme est troublée,
Je n'ai qu'à penser à ce que je veux
Et j'en suis habillé, j'en suis heureux.
Où suis-je ? N'existe plus, sans reflet,
Combien de personnes, à moi, vont penser ?
Je suis fou et profite de ma vie,
Voyage au rythme de mes envies.
N'ayant qu'une vie pour en profiter,
Je fais en sorte que tout aille bien,
Trouver les moyens d'avoir les moyens
Et chercher sans vouloir vraiment trouver.
Je me dirige vers Versailles et dors
Dans le lit d'un ancien seigneur, heureux,
Et m'assis sur un trône, siège en or,
Vois les gens défiler devant mes yeux.
Une bague avec une fleur de lys,
Je tombe amoureux de la dame blanche.
J'en passerai bien longtemps des nuits blanches,
Au bal, avec ces gens du monde, fils.
David Gandil, 8 et 9 août 2011