Jusqu'à la fenêtre

Aujourd'hui, j'ai vu une belle dame.
Elle était en robe, d'un certain charme,
Et je la suivais dans ce château
Sans le vouloir vraiment, observant l'eau.

La voyant, qui se retournait pour voir
Les gens, en souriant à mon regard.
Elle se déroba devant mes yeux
Hum … que j'apprécie cela, ce beau jeux.

Amour, tu vas me rendre fou, je pense,
Rien qu'au simple fait d'être en sa présence.
Je n'ose point lui demander son nom,
En fuite, ensemble, très loin, nous irons.

Partis à sa recherche, courtisan,
A travers les chambres et escaliers,
Jusque cour et jardins, soleil brillant.
Il n'y a qu'elle dont je rêverai.

Ouh ! Ouh ! Monseigneur, mon cœur est par là !
Dis sa douce voix au bien tendre accent,
A la fenêtre ouverte devant moi,
Et je monte, espérant que l'on m'attend.

J'ouvre les portes et vois de gauche à droite,
Et le Duc me propose son festin.
Je m'assoie car on m'accueille si bien,
Amour disparu, vie bien maladroite.

David Gandil, 16 août 2011