J'attends, la fille qui s'avancera
Devant moi, me dira : épouses-moi !
Audacieuse et sincère, jour et nuit,
Amoureuse, fidèle, heureuse, aussi.
J'attends encore celle qui sera
Athée ou bien chrétienne, comme moi,
Peu importe, peu m'importe, j'y crois.
La femme rêvée, passionnée, voilà.
Blanche colombe que rencontrera
Mes yeux, mon cœur et mon âme. Là-bas,
Visitant un château, lieu où beauté
A un noble cœur joyeux, paraîtrait.
Ou bien au détroit d'une poésie,
Au détour d'un vers qu'elle aura écrit,
Donnant ailes du bonheur et l'amour
Pour toucher le ciel où sont les beaux jours.
J'attendrai peut-être bien trop longtemps
Alors je prendrai, un jour, les devants,
Courtisan marchant sans penser aux lois,
Et peut-être que Destin m'aidera.
Je repense à la belle dame, sûr,
Toujours dans mon cœur, aux cheveux dorés,
Aux yeux, honteux, que j'ai bien oublié,
Sa belle robe et petites chaussures.
J'aurais toujours fait d'elle ma princesse,
J'aurais fait d'elle mon plus grand amour,
Ô si je pouvais la revoir un jour,
J'ai de l'espoir, son nom ? Sans ma faiblesse.
Je l'ai prié de passer avant moi,
On s'est regardé un peu dans les yeux,
S'est incliné, souris et suivi, là,
Tels deux inconnus, et qu'un amoureux ?
Ô destin, je crie fort au désespoir,
N'ayant pas osé tenter cette chance
Que m'avait offert, cette fois, l'espoir,
Sans doute une Gwenaelle ou Clémence ?
Elle m'aurait même attendu, en bas,
Assise dans la Cour du château, fée,
Avec des gens de famille, crois-moi,
Pour ensuite partir, évaporée.
C'était l'histoire d'un conte de fée,
Commencé pour ne pas se terminer,
Un signe de croyance du destin ?
Je m'en veux, n'ayant pas pris cette main.
David Gandil, 18 et 19 août 2011
Devant moi, me dira : épouses-moi !
Audacieuse et sincère, jour et nuit,
Amoureuse, fidèle, heureuse, aussi.
J'attends encore celle qui sera
Athée ou bien chrétienne, comme moi,
Peu importe, peu m'importe, j'y crois.
La femme rêvée, passionnée, voilà.
Blanche colombe que rencontrera
Mes yeux, mon cœur et mon âme. Là-bas,
Visitant un château, lieu où beauté
A un noble cœur joyeux, paraîtrait.
Ou bien au détroit d'une poésie,
Au détour d'un vers qu'elle aura écrit,
Donnant ailes du bonheur et l'amour
Pour toucher le ciel où sont les beaux jours.
J'attendrai peut-être bien trop longtemps
Alors je prendrai, un jour, les devants,
Courtisan marchant sans penser aux lois,
Et peut-être que Destin m'aidera.
Je repense à la belle dame, sûr,
Toujours dans mon cœur, aux cheveux dorés,
Aux yeux, honteux, que j'ai bien oublié,
Sa belle robe et petites chaussures.
J'aurais toujours fait d'elle ma princesse,
J'aurais fait d'elle mon plus grand amour,
Ô si je pouvais la revoir un jour,
J'ai de l'espoir, son nom ? Sans ma faiblesse.
Je l'ai prié de passer avant moi,
On s'est regardé un peu dans les yeux,
S'est incliné, souris et suivi, là,
Tels deux inconnus, et qu'un amoureux ?
Ô destin, je crie fort au désespoir,
N'ayant pas osé tenter cette chance
Que m'avait offert, cette fois, l'espoir,
Sans doute une Gwenaelle ou Clémence ?
Elle m'aurait même attendu, en bas,
Assise dans la Cour du château, fée,
Avec des gens de famille, crois-moi,
Pour ensuite partir, évaporée.
C'était l'histoire d'un conte de fée,
Commencé pour ne pas se terminer,
Un signe de croyance du destin ?
Je m'en veux, n'ayant pas pris cette main.
David Gandil, 18 et 19 août 2011