Hier, je naviguais sur l'eau bleue, océan,
Sur un bateau qui tanguait peu souvent,
En direction de la belle-île au fort,
Avec de nobles sentiments, encore.
Arrivé au bord, aucun bataillon,
Mais dans ma tête, des coups de canon.
Qui a donné à manger aux poissons ?
Nous avons gardé ce que nous mangeons.
Oui, je l'avoue, je suis très exigeant,
Enfin tout dépendant du point de vue.
J'aime tout ce qui est naturellement
Beau ou bon, sans sauces, attirant la vue.
Ils partaient, je vois, à la pêche aux thons,
J'allais chercher, cueillir la fleur de lys.
J'ai fais le grand tour de l'île en amont,
Avec Monseigneur car je suis son fils.
A travers la région campagnarde,
Entrer dans le fort, c'est ce qu'il me tarde.
Enfin je reviens au port, vois l'eau bleu,
Plus qu'au bord de notre pays, vois-le.
J'entre dans la citadelle, très haute,
Comme un homme royal, ce n'est ma faute,
La fleur de lys est la fille royale
Que je porte avec moi de rues en salles.
Et dans la prison, je pense au Louis,
Le jeune roi mort, des années depuis.
Et puis tous les autres prisonniers
Qui, ici, se sont assis, allongés.
Et je repars sur le même navire
Pour retrouver la terre où je suis né,
Avec des souvenirs et des pensées,
Enfin deux pieds sur terre et l'avenir.
David Gandil, 22 août 2011
Sur un bateau qui tanguait peu souvent,
En direction de la belle-île au fort,
Avec de nobles sentiments, encore.
Arrivé au bord, aucun bataillon,
Mais dans ma tête, des coups de canon.
Qui a donné à manger aux poissons ?
Nous avons gardé ce que nous mangeons.
Oui, je l'avoue, je suis très exigeant,
Enfin tout dépendant du point de vue.
J'aime tout ce qui est naturellement
Beau ou bon, sans sauces, attirant la vue.
Ils partaient, je vois, à la pêche aux thons,
J'allais chercher, cueillir la fleur de lys.
J'ai fais le grand tour de l'île en amont,
Avec Monseigneur car je suis son fils.
A travers la région campagnarde,
Entrer dans le fort, c'est ce qu'il me tarde.
Enfin je reviens au port, vois l'eau bleu,
Plus qu'au bord de notre pays, vois-le.
J'entre dans la citadelle, très haute,
Comme un homme royal, ce n'est ma faute,
La fleur de lys est la fille royale
Que je porte avec moi de rues en salles.
Et dans la prison, je pense au Louis,
Le jeune roi mort, des années depuis.
Et puis tous les autres prisonniers
Qui, ici, se sont assis, allongés.
Et je repars sur le même navire
Pour retrouver la terre où je suis né,
Avec des souvenirs et des pensées,
Enfin deux pieds sur terre et l'avenir.
David Gandil, 22 août 2011