Quand Poésie voyage

Si un vers est un vers, comme on le dit,
C'est que c'est un vers qui doit être vert.
Alors on met un peu d'or sur sa terre,
A la fleur on met un peu de cœur, vie.

On écrit notre histoire sur prairie
Où la Nature est heureuse en son cœur
Et où les filles sont des douces fleurs
Dévoilant leurs sentiments si jolis.

Le poète, lui, est souffleur de vent,
Roi du bonheur et de liberté,
Qui rend là, partout, la vie animée
Et écrit des belles histoires souvent.

Dans ce jardin, on cueille fleur de lys
D'amour jaune et une rose sur l'herbe
Verte du pré. On est poète en herbe
Comme dirait l'expression du fils.

J'aime les fleurs et leurs belles couleurs,
Leurs pétales roses et un rouge cœur
Avec un peu d'or parfois, et la terre,
L'herbe et l'eau colorés où l'on espère.

Sur le chemin, on rêve en regardant
Les nuages dans le ciel beau et bleu,
Et le soleil brillant de mille feux
Devant nos yeux qui le regarde tant.

Attendant toujours, sans trop y penser,
Le bout du chemin et la fin du livre,
Quand on voit toutes les fleurs se faner,
Qu'il n'y a plus d'espoir, envie de vivre.

Le soleil luisant, brillait même à l'ombre,
Aujourd'hui il fera et nuit et sombre.
Les jours seront toujours les mêmes chants
Avec ses bons et ses mauvais moments.

Pour vivre heureux, dit-il, vivons cachés !
Pas d'amour pour garder l'amitié ?
Pas de poésies pour les non-rêveurs ?
Pas de malheur pour avoir le bonheur !

Ainsi tant de mensonges et des silences
Pour vivre heureux sans trop de confidences,
Faut-il toujours avoir de la confiance ?
On demande pardon quand on y pense.

David Gandil, 26 et 27 août 2011