L'arme du pauvre citoyen

Je suis comme un prince chevalier,
Ainsi nommé, et maintenant croyant,
Un frère égale et libre de penser
Raisonnément et comme je l'entends.

Je me battrai toujours pour mon pays,
Contre ces croisés sans place ici-bas.
Ils veulent modifier nos lois, la vie
Des gens heureux comme ils sont, par leur foi.

Dans nos beaux villages, c'est le désordre,
La justice, elle ne se plie qu'aux ordres.
On subit tout car on ne leur dit rien,
Silencieux, nous avons peur de leurs chiens.

On est comme on est, ne mets pas le feu,
Ne viens pas nous influencer, changer,
Construire des tours et haine crier.
Le monde n'est pas à ton méchant dieu.

Quand est-ce que le roi nous sauvera ?
Pour la sécurité du peuple, vois,
Qui a peur pour son avenir, demain.
Et voter ne mène-t-il plus à rien ?

La Révolution doit se commencer,
J'épouserai une dame allemande,
Je le voudrais bien et je vous le demande,
Nous sommes en Occident et princier.

L'envahisseur veut se sentir chez lui,
Mais chez nous, c'est le beau soleil qui luit.
Ils arrivent et nous, on ne les vois pas,
Un jour, ils seront au pouvoir, crois-moi.

Dieu, sauve notre pays avec moi,
Défends la liberté et la beauté,
Et s'il te plait, ne me critique pas,
En guerre, je ne veux que notre paix.

David Gandil, 27 août 2011