La mort a tapé à ma porte un soir
Car depuis longtemps j'étais sans espoirs.
Je lui ai alors demandé ma grâce,
Qu'une journée, pour moi, de plus se fasse.
Durant mes dernières heures, ô mon cœur,
Je me souvenais de mon temps passé
Sur cette terre, étais de bonne humeur
Et fis mon testament de trépassé.
Je commençais, or, par dire aux dames
Que le poète a bien aimé leurs âmes,
Que le prince a bien aimé leur noblesse,
Que l'homme a aimé malgré qu'elles blessent.
Puis j'offris mes pensées à mon bon dieu,
Le peu d'argent mérité à mes proches
Et si peu y en a-t-il, malheureux,
Qui cherchent toujours le fond de leurs poches.
Mon corps, lui, je ne le donne qu'au feu,
Le sang rouge n'aime pas le sang bleu !
Il emportera mon âme au ciel, feu,
Poussière ne prend de place peu.
Je voyais la vie en belles couleurs
Et écoutais ce que disait mon cœur.
Très peu malade car heureux et fou,
Car un peu de sang bleu de roi, dieu, ou ?
Et on se souviendra-t-il de moi,
Comme un homme heureux et libre parfois ?
La voix en vous me lira et dira
Que j'étais un homme bon, fort en droit ?
David Gandil, 29 août 2011
Car depuis longtemps j'étais sans espoirs.
Je lui ai alors demandé ma grâce,
Qu'une journée, pour moi, de plus se fasse.
Durant mes dernières heures, ô mon cœur,
Je me souvenais de mon temps passé
Sur cette terre, étais de bonne humeur
Et fis mon testament de trépassé.
Je commençais, or, par dire aux dames
Que le poète a bien aimé leurs âmes,
Que le prince a bien aimé leur noblesse,
Que l'homme a aimé malgré qu'elles blessent.
Puis j'offris mes pensées à mon bon dieu,
Le peu d'argent mérité à mes proches
Et si peu y en a-t-il, malheureux,
Qui cherchent toujours le fond de leurs poches.
Mon corps, lui, je ne le donne qu'au feu,
Le sang rouge n'aime pas le sang bleu !
Il emportera mon âme au ciel, feu,
Poussière ne prend de place peu.
Je voyais la vie en belles couleurs
Et écoutais ce que disait mon cœur.
Très peu malade car heureux et fou,
Car un peu de sang bleu de roi, dieu, ou ?
Et on se souviendra-t-il de moi,
Comme un homme heureux et libre parfois ?
La voix en vous me lira et dira
Que j'étais un homme bon, fort en droit ?
David Gandil, 29 août 2011
BEAU POEME - BELLE APPROCHE POETIQUE.
AMICALEMENT
CATHERINE