Ma poétesse

Poète, est-ce toujours façon de vivre ?
Je ne sais, mais de penser, je dis : certes !
On y goûte et s'enivre dans le livre,
Elles nous font bouger, jamais inertes.

Le prince voudrait bien une princesse
Et le poète, lui, veut poétesse.
Pourquoi ? Ah la si belle question !
Je ne peux m'empêcher de dire : allons !

Imaginez ce qu'est la poésie :
C'est tout mais c'est surtout un beau tableau !
Où l'on imagine histoires, et les mots
Nous parlent, tant ils ont l'air bien gentils.

Ici, j'irai conter mon avenir.
Je suis heureux, n'est-ce point vérité ?
Alors moi, qu'est-ce que j'attends venir ?
Que destin demeure avec destinée !

Ainsi, pourquoi ne pas nous rencontrer,
Un jour destiné, même une journée,
Entre deux vers écrits ou racontés ?
La vie ne serait-elle pas rêvée ?

Imaginez, encore, s'il vous plait,
Si vous en avez envie et aimez,
Que je sois avec une poétesse,
Une dame avec belle âme et noblesse !

La vie serait, entre nous, sentiments,
Envies, rêves et voyages, tellement,
Un bonheur fait avec tant de splendeur,
Un cœur qui aurait bien trouvé son cœur.

Ma foi, on ne se parlerai que peu,
Si bien que tout se verrai dans nos yeux.
J'ai peut-être encore peur de montrer
Tous mes rêves. Mais, enfin, j'aimerai.

Je ne peindrai pas son visage, espère,
Fidèle à ses grands traits de caractère,
Sa tête sur mon épaule verrait,
Heureuse, mon bonheur, là, versifié.

L'inspiration viendrait, or, grâce à elle,
En moi. Un baiser me serait offert,
Nos plumes réunies, la fleur est belle,
De l'enfant de Poésie, serai père.

David Gandil, 30 août 2011