Parfois, j'ai souvenir d'anciens amours.
En train, je me souviens de cette blonde,
Pour qui j'aurais donné tout l'or du monde
Pour un simple baiser, rien qu'un seul jour.
Mais de quoi est-ce que je me rappelle ?
D'un beau jour où j'étais bien auprès d'elle,
J'étais heureux, et encore un enfant,
Elle, deux ans de moins, nous, insonciants.
Ce jour, mère et moi rendions visite
A certains voisins gardant des enfants.
On jouait, je l'embêtais simplement,
Tenais ses poignets, violonceliste.
Je n'aimais pas amie et grande soeur,
C'est elle que j'aimais et sa douceur.
On ne savait pas ce qu'était l'amour
Mais elle disait mon prénom, m'amour.
Elle était pour moi le surnom Brioche,
M'émerveillant, en elle rien n'est moche.
C'était en voyant son si beau sourire,
Ses yeux bleus, que mon coeur alors chavire.
Puis dans un excès de joyeuseté,
Ma mère lui a si bien demandé
Si elle ne voudrait se marier
Avec moi, plus tard, malgré tout, qui sait ?
Ami et moi, étonnés, en rîmons,
Courtement avec l'air "Ah ! La bonne heure !".
Elle, ne savait pas. Que dit son coeur ?
Un silence en salle et une question.
Plus tard, on a grandi, on a aimé.
On ne se parle plus tant, éloignés,
Je ne sais où est son coeur, or tant pis,
La vie continue et moi je souris.
David Gandil, 2 septembre 2011
En train, je me souviens de cette blonde,
Pour qui j'aurais donné tout l'or du monde
Pour un simple baiser, rien qu'un seul jour.
Mais de quoi est-ce que je me rappelle ?
D'un beau jour où j'étais bien auprès d'elle,
J'étais heureux, et encore un enfant,
Elle, deux ans de moins, nous, insonciants.
Ce jour, mère et moi rendions visite
A certains voisins gardant des enfants.
On jouait, je l'embêtais simplement,
Tenais ses poignets, violonceliste.
Je n'aimais pas amie et grande soeur,
C'est elle que j'aimais et sa douceur.
On ne savait pas ce qu'était l'amour
Mais elle disait mon prénom, m'amour.
Elle était pour moi le surnom Brioche,
M'émerveillant, en elle rien n'est moche.
C'était en voyant son si beau sourire,
Ses yeux bleus, que mon coeur alors chavire.
Puis dans un excès de joyeuseté,
Ma mère lui a si bien demandé
Si elle ne voudrait se marier
Avec moi, plus tard, malgré tout, qui sait ?
Ami et moi, étonnés, en rîmons,
Courtement avec l'air "Ah ! La bonne heure !".
Elle, ne savait pas. Que dit son coeur ?
Un silence en salle et une question.
Plus tard, on a grandi, on a aimé.
On ne se parle plus tant, éloignés,
Je ne sais où est son coeur, or tant pis,
La vie continue et moi je souris.
David Gandil, 2 septembre 2011