J'imagine déjà mon avenir
Sans savoir ce que me réserve, là,
Mon présent qui n'est que peu devant moi,
Et si par malheur, mes rêves, mourir ?
Mes syllabes sont guidés par mes pas,
Mais si je meurs ce soir ? Dieu le sait,
Pour rester rêveur, des moyens faudrait
Et la réalisation se fera.
Je vise peut-être un monde trop beau,
Trop haut, où tout est possible à l'instant,
Partir au loin, sans penser à l'argent,
Libre et heureux entre prairies et eau.
Pour vivre en haut, aurai-je les moyens ?
L'Etat, si peu soit-il, oui, m'aidera
Un peu à devenir son enfant, moi,
Qui voudrait faire du droit, marcher loin.
Je ne peux flâner ? Ah, oui, travailler.
C'est ma foi, c'est la loi, réalité,
Toi qui rattrape le rêveur rêvant
Car il faut survivre pour vivre, enfant !
Et l'amour, qu'en dire aujourd'hui pour moi ?
Je ne le trouve pas à ce jour, nuit
C'est ce qu'il fait dans mon coeur qui s'en va,
Aime voyages et liberté, s'enfuit ?
David Gandil, 2 septembre 2011
Sans savoir ce que me réserve, là,
Mon présent qui n'est que peu devant moi,
Et si par malheur, mes rêves, mourir ?
Mes syllabes sont guidés par mes pas,
Mais si je meurs ce soir ? Dieu le sait,
Pour rester rêveur, des moyens faudrait
Et la réalisation se fera.
Je vise peut-être un monde trop beau,
Trop haut, où tout est possible à l'instant,
Partir au loin, sans penser à l'argent,
Libre et heureux entre prairies et eau.
Pour vivre en haut, aurai-je les moyens ?
L'Etat, si peu soit-il, oui, m'aidera
Un peu à devenir son enfant, moi,
Qui voudrait faire du droit, marcher loin.
Je ne peux flâner ? Ah, oui, travailler.
C'est ma foi, c'est la loi, réalité,
Toi qui rattrape le rêveur rêvant
Car il faut survivre pour vivre, enfant !
Et l'amour, qu'en dire aujourd'hui pour moi ?
Je ne le trouve pas à ce jour, nuit
C'est ce qu'il fait dans mon coeur qui s'en va,
Aime voyages et liberté, s'enfuit ?
David Gandil, 2 septembre 2011