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Quand on est l'un des plus grand

Posté par David Gandil, 08 septembre 2011 · 183 visite(s)

Qui a laissé s'envoler les colombes
Pour qu'à leurs yeux, leur charme, je succombe ?
Je suis en Enfer, où l'on pense à moi
Car je n'ai pas ma place ici, ma foi.

Alors qu'il n'y a que des gens sans coeur
Qui ne cherchent pas vraiment le bonheur,
On m'a, un jour, coupé les ailes ici
Et tant de Vénus sont là, aujourd'hui.

J'ai appris, j'ai compris, ô mon destin,
Je n'ose pas prendre un autre chemin
Avec ces courtisanes, ces déesses,
Qui ne veulent en mon âme que faiblesse.

Une d'entre elles a parait-il osé,
Mes yeux l'on vu, se sont émerveillés.
Avec le peu de rose sur ses joues,
Un regard croisé qui lui lance tout.

Qui a laissé marcher cette amourette
Auprès de moi ? Les sentiments n'arrêtent
Pas cette amitié qui m'est amour,
Une divinité est dans ma Cour.

Le ciel n'est plus, je suis au Paradis ?
Les blondes ici sont, bel et bien, jolies.
Mais l'on m'attend tout là-haut, je crois,
Peu m'importe qui elle est, je la vois !

Cette année, faudrait être sérieux ?
Alors comment être amoureux, heureux,
S'il faut travailler pour tout mériter,
Un bon avenir, peur de déranger.

Moi, je fais confiance à mon destin,
Je ferai de mon mieux, tout assez bien,
Pour enfin aller vivre où je le veux,
Tout là-haut, vivre heureux, comme je veux.

David Gandil, 8 septembre 2011



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