Le devoir appelle

Comme un rêveur voyageur, loin, j'irai
Vers d'autres horizons, voir ce qui me plait.
Remonter le fleuve, aller tout là-haut,
Ce n'est pas vraiment mon choix, il le faut.

Moi, qui te voyais quelques beaux amants,
Nous voici fidèles et toujours aimants.
Tu n'es pas partie et je suis resté,
On s'aime encore mais je partirai.

Et je devrai te laisser seule, ma foi,
Car tu dois continuer ta vie, là.
Triste, je t'en prie, je ne veux de pleurs,
Sache que tu resteras en mon coeur.

Je voudrais rester ici-bas, pour toi,
Mais le destin ne veut pas de cela.
L'amour est venu sans l'avoir mandé,
Maintenant, à toi, je suis attaché.

Ah, quand pourrons-nous enfin vivre ensemble ?
Je vois tes yeux bleus et l'eau, ô tu trembles
Mais garde espoir, on se reverra, oui,
Vit et aime ! Va t'en, je t'en supplie !

Tu seras une pensée, souvenir,
On se retrouvera dans l'avenir.
Il ne fallait pas que je tombe ici,
Et pourtant, bise, je vais, je m'enfuis !

David Gandil, 19 septembre 2011