Passionné, j'aime ce que tu dis,
Quand bien on se parle et que l'on s'écrit
Sur une feuille imaginaire, heureux,
Tu l'es en toi-même de même, voeux.
Et moi je ressens cette sensation
Trop étrange à te dévoiler, disons,
Qui ne saurait être exprimée par l'âme
Dont tu serais la soeur et belle dame.
Il me faut bien, en ma tête garder
Les pensées que je ne veux dévoiler.
Faire perdurer le suspence, ici,
Garder une part de mystère ainsi.
J'aime vouvoyer celle qui mérite
Une gloire, un honneur. Secret, vous dites ?
J'aime, vous aime, vous voyez ! C'est dit
Contre ma volonté, je n'ai rien dit !
J'appelle la Demoiselle : Madame.
Quand tu seras et sauras tout, mon âme,
Tu seras comme je ne le voulais,
Tu sauras tout ce que je dis, rêvais.
Je suis épris, voilà, d'une belle âme
Sans que vous ne le sachiez, ma dame !
M'aime-t-elle autant que le courtisan
Fort amoureux de la princesse, amant ?
En revenant à nos bien beaux moutons,
Tout a changé, tant nous en parlions.
Un mouton parti au bord de l'eau, fou,
Pour se jeter dans la gueule du loup.
Ah là là, l'amour n'a de respect, loi,
Elle ne comprend rien à chaque fois.
Tout est parfaitement parfait, je crois,
Alors toi, mon contraste, dis-le moi !
David Gandil, 25 septembre 2011
Quand bien on se parle et que l'on s'écrit
Sur une feuille imaginaire, heureux,
Tu l'es en toi-même de même, voeux.
Et moi je ressens cette sensation
Trop étrange à te dévoiler, disons,
Qui ne saurait être exprimée par l'âme
Dont tu serais la soeur et belle dame.
Il me faut bien, en ma tête garder
Les pensées que je ne veux dévoiler.
Faire perdurer le suspence, ici,
Garder une part de mystère ainsi.
J'aime vouvoyer celle qui mérite
Une gloire, un honneur. Secret, vous dites ?
J'aime, vous aime, vous voyez ! C'est dit
Contre ma volonté, je n'ai rien dit !
J'appelle la Demoiselle : Madame.
Quand tu seras et sauras tout, mon âme,
Tu seras comme je ne le voulais,
Tu sauras tout ce que je dis, rêvais.
Je suis épris, voilà, d'une belle âme
Sans que vous ne le sachiez, ma dame !
M'aime-t-elle autant que le courtisan
Fort amoureux de la princesse, amant ?
En revenant à nos bien beaux moutons,
Tout a changé, tant nous en parlions.
Un mouton parti au bord de l'eau, fou,
Pour se jeter dans la gueule du loup.
Ah là là, l'amour n'a de respect, loi,
Elle ne comprend rien à chaque fois.
Tout est parfaitement parfait, je crois,
Alors toi, mon contraste, dis-le moi !
David Gandil, 25 septembre 2011