Quand je t'imagine

Je découvre ce qu'est la peur du coeur,
Il frémit, imagine le malheur,
Chose qu'il ne souhaite à personne ici,
Il croit être plus fidèle que lui.

Au détriment de d'autres sentiments,
Mon amour, notre bonheur, je comprends
Qu'il se trouve auprès de toi, et je crois
Ne vouloir que ton bonheur chaque fois.

Qu'il soit gentil, amoureux et heureux,
J'ai toujours un peu peur pour tes beaux yeux.
Ange voulant être ton protecteur,
Je ne voudrais jamais te voir en pleurs.

J'imagine tant de mauvaises choses
Avec ces princes que leurs mains proposent.
Noble jalousie, moi, je n'y peux rien,
J'imagine ce qui est le moins bien.

Mais je veux rester heureux malgré tout,
Et tu en veux de même, où allons-nous ?
J'espère te voir encore et jouer
Ce jeu amoureux tant apprécié.

David Gandil, 12 novembre 2011