Hymne à nos morts

Tu en vaux bien la peine, quelques pleurs,
Le jour où tu pars avec du bonheur.
L'ange Liberté t'as enfin donné
Les ailes dont toujours tu as rêvé.

Si ce n'est pas l'amour, lorsque je pars,
La distance ou le temps qui nous sépare,
Ce sera la mort et noble réveil,
Ce jour là il y aura du soleil.

Un jour simple mortel, tu partiras
Ce jour-ci est peut-être celui-là.
Ce qu'il nous arrivera au demain
Peu croyant, voulant voir, on n'en sait rien.

Je lirai peut-être ceci pour toi,
Pour ton honneur et ta gloire sans loi.
Un noble coeur est parti ce jourd'hui,
Laisse des heureux derrière lui.

Ici-bas, on ne veut me voir partir,
Qu'en eux je ne sois qu'un bon souvenir.
Mais je rêve de l'herbe à l'horizon,
D'aller là-haut pour me créer un nom.

Voulant te revoir quand il sera l'heure,
C'est promis, juré, toujours en mon coeur
Tu resteras toute l'éternité
Et toujours autant, moi, je t'aimerai.

Vous lirez ceci pour moi, elle et lui,
Tous ceux qui donnent un beau sens à ma vie.
Monseigneur, mon amour, sont essentiels,
Je les imagine en voyant le ciel.

David Gandil, 21 novembre 2011