- Votre regard s'est tourné vers moi, Sieur ?
- Bien sûr que non, trop grande est la splendeur
Qui vous appartient pour que je l'effleure
Avec l'ardeur que j'ai pour vous ici.
- Et bien vous me flattez, quoi qu'il en dit
Mon coeur rougit de votre courtoisie.
Mais quelle est votre qualité en Cour ?
- Je suis noble poète. Et bel amour,
J'ai été ébloui à ce détour,
Le monde dans vos yeux m'est apparu.
- Mais est-ce grave s'il est reconnu ?
A ce balcon, j'observais jardins, nue,
Attendant votre venue comme roi.
- Je m'incline quand le soleil me voit,
Quand la Nature me rend faible en moi,
Mais céans je ne suis qu'un invité.
- Et se pourrait-il que vous me soyez
Comme j'en rêve tant bien destiné.
De rien vous ne pouvez être trop sûr.
- J'ai peur de n'avoir observé Nature,
Que sa beauté, fasciné des courbures.
Le tableau était toute l'attirance.
- Je vous plais, rendez-vous à l'évidence.
David Gandil, 22 décembre 2011
- Bien sûr que non, trop grande est la splendeur
Qui vous appartient pour que je l'effleure
Avec l'ardeur que j'ai pour vous ici.
- Et bien vous me flattez, quoi qu'il en dit
Mon coeur rougit de votre courtoisie.
Mais quelle est votre qualité en Cour ?
- Je suis noble poète. Et bel amour,
J'ai été ébloui à ce détour,
Le monde dans vos yeux m'est apparu.
- Mais est-ce grave s'il est reconnu ?
A ce balcon, j'observais jardins, nue,
Attendant votre venue comme roi.
- Je m'incline quand le soleil me voit,
Quand la Nature me rend faible en moi,
Mais céans je ne suis qu'un invité.
- Et se pourrait-il que vous me soyez
Comme j'en rêve tant bien destiné.
De rien vous ne pouvez être trop sûr.
- J'ai peur de n'avoir observé Nature,
Que sa beauté, fasciné des courbures.
Le tableau était toute l'attirance.
- Je vous plais, rendez-vous à l'évidence.
David Gandil, 22 décembre 2011