Je sonde les profondeurs abyssales de mon âme,
A la recherche de cet univers lointain qu'est l'amour,
Plongeant en vain dans l'obscurité des profondeurs
N'y ressentant que le froid glacial de mes pleurs.
Le vide, l'absence de sentiments pour raviver la flamme
Qui peu à peu cesse d'éclairer mon espoir.
Coeur en déroute, rien pour illuminer mon âme.
A l'horizon, une plaine désertique qui me donne le cafard.
A l'heure où les foyers s'emplissent des rires d'enfants,
A l'approche de Noël qui réunit les coeurs aimants.
En cette période où personne n'est avare de sentiments,
Je marche seule sur les trottoirs au manteau blanc.
Seule au milieu des esseulés qui ne se regardent plus
Chacun ayant fait le deuil de l'amour éternel
Petits coeurs écorchés craignent d'être à nouveau perdu
Si l'amour chimérique vient à leur donner des ailes.
Mais la solitude de l'âme nous mène dans une geôle,
Un endroit ténébreux qui ne laisse pas de place au soleil.
Un seul voeux, avoir la légèreté de l'oiseau qui s'envole
Pour goûter à l'azur de l'amour qui émerveille.
By Aurélie Lemoine
Derniers billets
-
A François, mon ami de plume19 décembre 2010
-
Mon Esméralda19 décembre 2010
-
La Faucheuse13 décembre 2010
-
Mon idéal13 décembre 2010
-
Sur l'béton13 décembre 2010