Quand le vent vous traverse et vous pousse au voyage,
Quand l’appel du lointain sonne et puis retentit,
Quand la terre et la mer cherchent leur apprenti,
Qui pourrait refuser cet enivrant servage ?
Car trop courte est la vie, un fragile mirage,
Deux ou trois pas de danse, un geste anéanti,
Une promesse lasse au cœur de repenti,
Le bonheur est fugace, on en poursuit l’image.
Mais la marche sans fin sur un sol martelé,
Jusqu’à la transhumance au souffle ensorcelé,
Ne peut réaliser l’atteinte de l’extrême.
L’Homme est le Juif Errant, s’enfuyant de la Croix,
Pour ne pas découvrir l’évidence des rois :
Le périple est celui que l’on fait sur soi-même.
Quand l’appel du lointain sonne et puis retentit,
Quand la terre et la mer cherchent leur apprenti,
Qui pourrait refuser cet enivrant servage ?
Car trop courte est la vie, un fragile mirage,
Deux ou trois pas de danse, un geste anéanti,
Une promesse lasse au cœur de repenti,
Le bonheur est fugace, on en poursuit l’image.
Mais la marche sans fin sur un sol martelé,
Jusqu’à la transhumance au souffle ensorcelé,
Ne peut réaliser l’atteinte de l’extrême.
L’Homme est le Juif Errant, s’enfuyant de la Croix,
Pour ne pas découvrir l’évidence des rois :
Le périple est celui que l’on fait sur soi-même.