Sonnetin
Marche comme un passeur de rêve
En proie au dernier gabelou,
Trompe ta vie en vrai filou
Avant que ta course s’achève
Car même si l’arbre est sans sève
Coupe le bois, saisis le clou,
Bâtis pour que le jour se lève,
Le rêve est clair, le monde est flou.
Car même si l’orage crève
Presse le pas et fuis le loup,
Séduis le cheval andalou.
Sale ta vie, elle est trop brève,
Marche comme un passeur de rêve
En proie au dernier gabelou.
Clés de compréhension : le gabelou était l’employé de la Douane et particulièrement de la gabelle, l’impôt indirect prélevé sur le sel. Le contrebandier était souvent un passeur de cols, un colporteur, passant les Alpes ou les Pyrénées, en proie à la Douane. Sa course se faisait à cheval, à dos de mulet ou à pied. Le sel avait deux vertus principales : donner de la saveur et aider à conservation. « Sale ta vie », c’est lui donner du goût ou la prolonger le mieux possible.
Marche comme un passeur de rêve
En proie au dernier gabelou,
Trompe ta vie en vrai filou
Avant que ta course s’achève
Car même si l’arbre est sans sève
Coupe le bois, saisis le clou,
Bâtis pour que le jour se lève,
Le rêve est clair, le monde est flou.
Car même si l’orage crève
Presse le pas et fuis le loup,
Séduis le cheval andalou.
Sale ta vie, elle est trop brève,
Marche comme un passeur de rêve
En proie au dernier gabelou.
Clés de compréhension : le gabelou était l’employé de la Douane et particulièrement de la gabelle, l’impôt indirect prélevé sur le sel. Le contrebandier était souvent un passeur de cols, un colporteur, passant les Alpes ou les Pyrénées, en proie à la Douane. Sa course se faisait à cheval, à dos de mulet ou à pied. Le sel avait deux vertus principales : donner de la saveur et aider à conservation. « Sale ta vie », c’est lui donner du goût ou la prolonger le mieux possible.
Amicalement.
hasia