Voilà le souffle amer, oracle et prophétie !
Dans un bruit de bataille et de rumeur de vent,
Où s’épuise le sot, si ce n’est le savant,
Un augure est lancé : « Voyez ! Démocratie ! ».
Laissez parler les morts, c’est la nécromancie ;
Qui se croit démocrate est le dernier servant
Dans une oligarchie où seul reste fervent
L’espoir toujours déçu d’une belle éclaircie.
Ça vous brandit l’angoisse et vous parle danger,
D’un avenir écrit que rien ne peut changer,
L’audace est une insulte au nez de tout prophète.
Pour enfin gouverner et jouer les seigneurs
Tu promets sacrifice et lendemain de fête,
Commandeur des croyants, commandant des frayeurs.
Dans un bruit de bataille et de rumeur de vent,
Où s’épuise le sot, si ce n’est le savant,
Un augure est lancé : « Voyez ! Démocratie ! ».
Laissez parler les morts, c’est la nécromancie ;
Qui se croit démocrate est le dernier servant
Dans une oligarchie où seul reste fervent
L’espoir toujours déçu d’une belle éclaircie.
Ça vous brandit l’angoisse et vous parle danger,
D’un avenir écrit que rien ne peut changer,
L’audace est une insulte au nez de tout prophète.
Pour enfin gouverner et jouer les seigneurs
Tu promets sacrifice et lendemain de fête,
Commandeur des croyants, commandant des frayeurs.