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Avant que d’emprunter
Les chemins de la Terre,
Il n’est pas un seul œil
Qui ne se lève au ciel.
Orage ténébreux, calme et douce clarté,
Tout se découvre,
Tout se devine,
Tout se parcourt,
Car l’esprit est en marche
Au ciel avant la Terre.
J’ai fixé du regard l’Étoile du Berger.
Ô Vénus ! Ô lumière !
J’ai aimé ta clarté
Comme on aime l’aurore.
Là tout semblait vivant.
Mais le ciel est changeant, c’est ce qui fait sa force ;
Le chemin d’aujourd’hui
N’est plus celui d’hier.
C’est le choix des étoiles
De refuser nos pas,
De préférer filer
La courbe du soleil.
A trop lorgner le ciel, on devient astronome,
Astrologue maudit,
Interprète des songes,
Inventeur de chemins,
Découvreur de comètes,
Mais on oublie la Terre.
Pour arpenter la Terre il faut un cœur ouvert,
Ouvert à tous les vents,
Ouvert aux aléas,
Ouvert comme la tour
De l’île de Pharos*,
Qui déchirait le ciel
De sa lumière crûe,
Éclairant loin devant,
Par une nuit sans lune,
Le chemin de chaque homme.
Car comment l’ignorer,
Tout homme sur la Terre est un marcheur du ciel.
*Pharos : c’est sur l’île de Pharos que se trouvait le fameux Phare d’Alexandrie, considéré comme la septième Merveille du Monde. Le phare a guidé les marins pendant presque dix-sept siècles (du 3ème siècle avant notre ère au 14ème siècle de notre ère).
Les chemins de la Terre,
Il n’est pas un seul œil
Qui ne se lève au ciel.
Orage ténébreux, calme et douce clarté,
Tout se découvre,
Tout se devine,
Tout se parcourt,
Car l’esprit est en marche
Au ciel avant la Terre.
J’ai fixé du regard l’Étoile du Berger.
Ô Vénus ! Ô lumière !
J’ai aimé ta clarté
Comme on aime l’aurore.
Là tout semblait vivant.
Mais le ciel est changeant, c’est ce qui fait sa force ;
Le chemin d’aujourd’hui
N’est plus celui d’hier.
C’est le choix des étoiles
De refuser nos pas,
De préférer filer
La courbe du soleil.
A trop lorgner le ciel, on devient astronome,
Astrologue maudit,
Interprète des songes,
Inventeur de chemins,
Découvreur de comètes,
Mais on oublie la Terre.
Pour arpenter la Terre il faut un cœur ouvert,
Ouvert à tous les vents,
Ouvert aux aléas,
Ouvert comme la tour
De l’île de Pharos*,
Qui déchirait le ciel
De sa lumière crûe,
Éclairant loin devant,
Par une nuit sans lune,
Le chemin de chaque homme.
Car comment l’ignorer,
Tout homme sur la Terre est un marcheur du ciel.
*Pharos : c’est sur l’île de Pharos que se trouvait le fameux Phare d’Alexandrie, considéré comme la septième Merveille du Monde. Le phare a guidé les marins pendant presque dix-sept siècles (du 3ème siècle avant notre ère au 14ème siècle de notre ère).
