Mais quoi de plus léger
Que la fleur d’oranger
Par le vent emportée,
Glissant sur la portée
Comme un accord d’azur ?
Ou que le papillon,
Charmé par le rayon
D’un doux soleil complice,
Faisant que tout fleurisse
Comme un abricot mûr ?
Ou que mon cœur ardent
Et son rythme obsédant,
Portés par la folie
Ou la mélancolie
Comme un refuge sûr ?
Ou que l’amer chagrin,
Ou bien le mauvais grain,
La fureur imprévue,
S’effaçant de la vue
Comme un horizon pur ?
Plus clair que l’olifant*,
Plus léger que le faon,
Le rire de l’enfant,
Le rire de l’enfant…
*olifant : au Moyen-Age, petit cor d’ivoire, taillé dans une défense d’éléphant. C’est dans ce cor que souffla Roland au col de Roncevaux.
Que la fleur d’oranger
Par le vent emportée,
Glissant sur la portée
Comme un accord d’azur ?
Ou que le papillon,
Charmé par le rayon
D’un doux soleil complice,
Faisant que tout fleurisse
Comme un abricot mûr ?
Ou que mon cœur ardent
Et son rythme obsédant,
Portés par la folie
Ou la mélancolie
Comme un refuge sûr ?
Ou que l’amer chagrin,
Ou bien le mauvais grain,
La fureur imprévue,
S’effaçant de la vue
Comme un horizon pur ?
Plus clair que l’olifant*,
Plus léger que le faon,
Le rire de l’enfant,
Le rire de l’enfant…
*olifant : au Moyen-Age, petit cor d’ivoire, taillé dans une défense d’éléphant. C’est dans ce cor que souffla Roland au col de Roncevaux.