Si tu franchis les parapets
C’est que le vent parlera paix,
Paix sur le feu, paix sur la cendre,
Souffle léger pour mieux descendre
Et pour liftier un pigeon noir
Pour que roucoule un air du soir.
A cet instant, pas de colombe,
Bien trop de paix quand la nuit tombe,
Quand l’horizon reçoit le fruit,
Rouge d’un sang versé sans bruit ;
Ô doux sirop couleur de brume,
Ton goût pourtant est d’amertume.
Va ! du soleil, remplis ton bol,
Icare est prêt, suis son envol ;
Il faut deux pas pour un voyage,
Pour un séjour sans nul bagage ;
Même ton aile, ô fier oiseau,
Peut se casser comme un roseau.
Sais-tu, Newton, plus que la pomme,
La gravité concerne l’homme ;
Grave ou léger, c’est un potin
Qui tombera tôt le matin,
Hélas bien foule est qui s’y fie.
Qu’est donc chuter ? Philosophie !
Rien qu’une valse avec la mort,
Cornet à dés, lancer de sort,
Car se jeter par la fenêtre,
C’est pour unir néant et être ;
Une heure Icare et c’est l’oubli,
Le temps brisé s’est aboli.
C’est que le vent parlera paix,
Paix sur le feu, paix sur la cendre,
Souffle léger pour mieux descendre
Et pour liftier un pigeon noir
Pour que roucoule un air du soir.
A cet instant, pas de colombe,
Bien trop de paix quand la nuit tombe,
Quand l’horizon reçoit le fruit,
Rouge d’un sang versé sans bruit ;
Ô doux sirop couleur de brume,
Ton goût pourtant est d’amertume.
Va ! du soleil, remplis ton bol,
Icare est prêt, suis son envol ;
Il faut deux pas pour un voyage,
Pour un séjour sans nul bagage ;
Même ton aile, ô fier oiseau,
Peut se casser comme un roseau.
Sais-tu, Newton, plus que la pomme,
La gravité concerne l’homme ;
Grave ou léger, c’est un potin
Qui tombera tôt le matin,
Hélas bien foule est qui s’y fie.
Qu’est donc chuter ? Philosophie !
Rien qu’une valse avec la mort,
Cornet à dés, lancer de sort,
Car se jeter par la fenêtre,
C’est pour unir néant et être ;
Une heure Icare et c’est l’oubli,
Le temps brisé s’est aboli.