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Il y a 11 ans maintenant que ma belle m’a offert un présent
C’était un soir de juin, la nuit la plus courte de l’année
Vous savez la nuit où la musique fête le début de notre été
Tu as du entendre du bruit, et t’es p’têtre sortie qu'pour écouter
Oui, mais on aurait du me prévenir que c’est bizarre un p’tit bébé
D’abord c’est con, mais ça fait pleurer et ce soir là, j’ai bien donné
Plein de larmes et quelques mots échangés en chuchotant avec ta mère
On devait déjà avoir peur de te réveiller, l’enfer, t’imagine la galère
Puis surtout un sarrau bleu sur des tongs et un grand short
On est tous les mêmes, les mecs tu sais, on se sape jamais pour l’occase
Un beau costume à la mater, ça aurait fait quand même moins naze
Heureusement tes yeux bleus délavés se moquaient bien de c’que j’portais
Et puis sur ta mère, couchée, j'avoue qu' c’tait pas mal comme premier oreiller
Avec sa peau douce et ses mains de soie, t’as presque pas pleuré
J’t’ai pris dans mes bras avec des larmes de croco à plus savoir qu’en faire
Si j’t’avais fait tomber c’matin là, l’enfer, t’imagine la galère
Après ça va très vite, c’est l’heure des premiers bibs et des couches
Des premiers pleurs, des sourires, des nuits blanches et des premières frayeurs
Etre papa, ça s’apprends pas y a pas d’diplôme , t’as toujours peur d’être sur la touche
C’est un tas d’choses qui s’devinent, et vachement d’impros pour être le meilleur
Après t’as grandi, t’as commencé à marcher et te prendre des gamelles
C’est la qu’après le charabia t’es arrivée à dire maman et puis papa
C’est bizarre, je m’souviens plus bien précisément de ce jour là
Mais j’m’rappelle qu’ça m’a fait couler des larmes grosses comme des perles
Mais tu dois croire que depuis qu’t’es née, je ne fais que chialer
En fait y a pas assez d’mots en français pour crier que j’t’aimais
Toutes ces larmes qui coulaient c’était mon bonheur qui transpirait
Alors sans eux et toute cette flotte, l’enfer, t’imagine la galère
Aujourd’hui t’es là, grande, belle et presque femme
Plus tu pousses et plus t‘as la beauté d’ta mère
Ça aussi c’est con mais si tu savais c’que j’en suis fier
Mon bébé d’pas 3 kilos en p’tite ados un peu rebelle
Ouais mais il est là, l’malaise qu’j’vois venir très vite
Y aura sans tarder des boutonneux qui vont d’mater
Mais ça c’est rien, c’est quand c’est leurs câlins qu’tu vas aimer
Alors là c’est sur qu’pour ton père, l’enfer, t’imagine la galère
C’était un soir de juin, la nuit la plus courte de l’année
Vous savez la nuit où la musique fête le début de notre été
Tu as du entendre du bruit, et t’es p’têtre sortie qu'pour écouter
Oui, mais on aurait du me prévenir que c’est bizarre un p’tit bébé
D’abord c’est con, mais ça fait pleurer et ce soir là, j’ai bien donné
Plein de larmes et quelques mots échangés en chuchotant avec ta mère
On devait déjà avoir peur de te réveiller, l’enfer, t’imagine la galère
Puis surtout un sarrau bleu sur des tongs et un grand short
On est tous les mêmes, les mecs tu sais, on se sape jamais pour l’occase
Un beau costume à la mater, ça aurait fait quand même moins naze
Heureusement tes yeux bleus délavés se moquaient bien de c’que j’portais
Et puis sur ta mère, couchée, j'avoue qu' c’tait pas mal comme premier oreiller
Avec sa peau douce et ses mains de soie, t’as presque pas pleuré
J’t’ai pris dans mes bras avec des larmes de croco à plus savoir qu’en faire
Si j’t’avais fait tomber c’matin là, l’enfer, t’imagine la galère
Après ça va très vite, c’est l’heure des premiers bibs et des couches
Des premiers pleurs, des sourires, des nuits blanches et des premières frayeurs
Etre papa, ça s’apprends pas y a pas d’diplôme , t’as toujours peur d’être sur la touche
C’est un tas d’choses qui s’devinent, et vachement d’impros pour être le meilleur
Après t’as grandi, t’as commencé à marcher et te prendre des gamelles
C’est la qu’après le charabia t’es arrivée à dire maman et puis papa
C’est bizarre, je m’souviens plus bien précisément de ce jour là
Mais j’m’rappelle qu’ça m’a fait couler des larmes grosses comme des perles
Mais tu dois croire que depuis qu’t’es née, je ne fais que chialer
En fait y a pas assez d’mots en français pour crier que j’t’aimais
Toutes ces larmes qui coulaient c’était mon bonheur qui transpirait
Alors sans eux et toute cette flotte, l’enfer, t’imagine la galère
Aujourd’hui t’es là, grande, belle et presque femme
Plus tu pousses et plus t‘as la beauté d’ta mère
Ça aussi c’est con mais si tu savais c’que j’en suis fier
Mon bébé d’pas 3 kilos en p’tite ados un peu rebelle
Ouais mais il est là, l’malaise qu’j’vois venir très vite
Y aura sans tarder des boutonneux qui vont d’mater
Mais ça c’est rien, c’est quand c’est leurs câlins qu’tu vas aimer
Alors là c’est sur qu’pour ton père, l’enfer, t’imagine la galère
