La colère incendie ton visage
Ta bouche cousue se crispe
Et tes yeux droits dans leur regard
Brillent des flammes qui rongent ton sein
Tes doigts agrippés saignent
Leurs ongles jusqu’à l’os
Ta mâchoire écrase
Les mots boulets de sa puissance
Ta chaise tremble de toutes ses fibres
Seul un souffle lâché détend de temps à autre
Ton corps bandé comme l’arc d’un combattant
Acculé à son dernier jour
C’est un signe
C’est un signe mais son rire n’a rien vu de ta détresse
Ses mots blessants répandent le venin de sa bêtise
Les yeux mi-clos de sa tête renversée ne voient pas
La souffrance qu’il t’inflige
Derrière ses paupières ses mots
Lui semblent gais comme des pinsons
Ta bouche cousue se crispe
Et tes yeux droits dans leur regard
Brillent des flammes qui rongent ton sein
Tes doigts agrippés saignent
Leurs ongles jusqu’à l’os
Ta mâchoire écrase
Les mots boulets de sa puissance
Ta chaise tremble de toutes ses fibres
Seul un souffle lâché détend de temps à autre
Ton corps bandé comme l’arc d’un combattant
Acculé à son dernier jour
C’est un signe
C’est un signe mais son rire n’a rien vu de ta détresse
Ses mots blessants répandent le venin de sa bêtise
Les yeux mi-clos de sa tête renversée ne voient pas
La souffrance qu’il t’inflige
Derrière ses paupières ses mots
Lui semblent gais comme des pinsons