Sur la longue lande morne
Que le deuil métamorphose
De paisibles femmes esseulées
Marchent visage courbé
Les mains raidies près du cœur
Tiennent un châle de couleur
Sur de longues robes sombres
Qui cachent les pas sans nombre
A l’horizon ensanglanté
Périssent les terres craquelées
Habités jadis des songes féeriques
D’ancêtres langues chamaniques
Elles recherchent les transes
Qui dans des amulettes sacrées
Protégeront l’esprit des fils absents
De la terre fœtale assassinée
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