Les sirènes aveuglantes hurlant leurs deux tons
D’un bleu éblouissant, répondent aux alarmes sifflantes
Crispant les visages blêmes de leurs feux clignotants.
Elles déchirent le silence des artères rectilignes
Bordées de vitres étagées, scintillantes
De leurs reflets sur la chaussée humide.
Elles poursuivent jusqu’au tréfonds de la ville malade
Des bolides noirs détalant dans les rugissements,
Quotidien ordinaire de ce monde nocturne.
Ahuris et sidérés les passants glacés restent de côté, rangés,
Puis repartent les oreilles casquées
Dans le vacarme familier des boulevards de la cité.
D’un bleu éblouissant, répondent aux alarmes sifflantes
Crispant les visages blêmes de leurs feux clignotants.
Elles déchirent le silence des artères rectilignes
Bordées de vitres étagées, scintillantes
De leurs reflets sur la chaussée humide.
Elles poursuivent jusqu’au tréfonds de la ville malade
Des bolides noirs détalant dans les rugissements,
Quotidien ordinaire de ce monde nocturne.
Ahuris et sidérés les passants glacés restent de côté, rangés,
Puis repartent les oreilles casquées
Dans le vacarme familier des boulevards de la cité.