Dans un enclos emprisonné
Un jardin pris par le malin
Dérange l’ordre de la cité
De sa croissance sans fin.
Une balançoire endormie
Accrochée à une branche tordue,
Au fond des herbes en folie
Cache sa planche vermoulue.
Dans les pousses moins fournies
Les allées se devinent encore
Devant les marches de ce décor
Couvertes d’une mousse fleurie.
Passant le faîte d’un abri
Aux ouvertures meurtries,
Un beau jeune arbre effronté
En maitre s’est érigé.
La fontaine ne donne plus son chant,
Terrasse et volets aveuglés
Où la terre amoncelée
Donne les fleurs des champs.
Les oiseaux qui se distraient
À la place des jeunes enfants
Éveillent l’esprit de la forêt,
Ce jardin est un mutant.
Les vergers voisins alignés
Regardent par-dessus les haies
Ce rebelle aux fées enchantées
Cet Affranchi du jardinier.
Contre la branche de son voisin
Envahit par les lierres grimpés
Un vieil arbre mort, un pin
S’est appuyé, penché de côté.
Un jardin pris par le malin
Dérange l’ordre de la cité
De sa croissance sans fin.
Une balançoire endormie
Accrochée à une branche tordue,
Au fond des herbes en folie
Cache sa planche vermoulue.
Dans les pousses moins fournies
Les allées se devinent encore
Devant les marches de ce décor
Couvertes d’une mousse fleurie.
Passant le faîte d’un abri
Aux ouvertures meurtries,
Un beau jeune arbre effronté
En maitre s’est érigé.
La fontaine ne donne plus son chant,
Terrasse et volets aveuglés
Où la terre amoncelée
Donne les fleurs des champs.
Les oiseaux qui se distraient
À la place des jeunes enfants
Éveillent l’esprit de la forêt,
Ce jardin est un mutant.
Les vergers voisins alignés
Regardent par-dessus les haies
Ce rebelle aux fées enchantées
Cet Affranchi du jardinier.
Contre la branche de son voisin
Envahit par les lierres grimpés
Un vieil arbre mort, un pin
S’est appuyé, penché de côté.