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Le soir venu le vent emporte
Les senteurs entêtantes des fleurs
Au cœur de la forêt profonde
J’avance vibrant de tout mon être
Parmi Les arbres agitant leurs ramures
Dans une clameur qui monte et meurt
Telles milles voix chuchotées
Ma tristesse éveillée s’envole
Dans le frémissement des feuilles
Mon pas s’enfonce dans le sol humide et souple
J’écoute les oiseaux duettistes
Que le vent accompagne de ses harmoniques
Les nuages enfuis après l’orage
Laissent dans les hautes branches
Des lambeaux blanchâtres qui s’effilochent
D’autres tombés entre les collines
Tentent de s’arracher vers les cimes
Les troncs noircis par la pluie exhalent
D’âcres parfums enivrants
Les pins relevant leurs branches
En bouquets amollis
Montrent dans le couchant
Des roux bruns flamboyants
Mon cœur s’emplit d’une humeur sauvage
Je marche au rythme de la forêt
La douce fraicheur du soir
M’emplit d’une joie apaisante
Enfin les chants des premiers oiseaux de nuit
Engendrent une langueur et je m’allonge
Épuisé sur un lit de mousse
Flottant dans l’éther j’aperçois dans la futaie
Les feux pâles du couchant de ce paradis
En un ciel d’horizon orangé
Les senteurs entêtantes des fleurs
Au cœur de la forêt profonde
J’avance vibrant de tout mon être
Parmi Les arbres agitant leurs ramures
Dans une clameur qui monte et meurt
Telles milles voix chuchotées
Ma tristesse éveillée s’envole
Dans le frémissement des feuilles
Mon pas s’enfonce dans le sol humide et souple
J’écoute les oiseaux duettistes
Que le vent accompagne de ses harmoniques
Les nuages enfuis après l’orage
Laissent dans les hautes branches
Des lambeaux blanchâtres qui s’effilochent
D’autres tombés entre les collines
Tentent de s’arracher vers les cimes
Les troncs noircis par la pluie exhalent
D’âcres parfums enivrants
Les pins relevant leurs branches
En bouquets amollis
Montrent dans le couchant
Des roux bruns flamboyants
Mon cœur s’emplit d’une humeur sauvage
Je marche au rythme de la forêt
La douce fraicheur du soir
M’emplit d’une joie apaisante
Enfin les chants des premiers oiseaux de nuit
Engendrent une langueur et je m’allonge
Épuisé sur un lit de mousse
Flottant dans l’éther j’aperçois dans la futaie
Les feux pâles du couchant de ce paradis
En un ciel d’horizon orangé
