Je n’ai pas vu l’orage arriver. Pourtant l’éclair qui déchira le ciel m’avait prévenu. Les nuages noirs roulaient leurs volutes au rythme du grondement du tonnerre, les premières gouttes piquèrent le sol comme des abeilles.
Mon visage lavé du soupçon précipita ses larmes dans la bauxite en une boue bienfaisante ; d’un souffle la ville fut aspergée. Elle ouvrit brutalement ses fenêtres sur la fraicheur et le chant de la pluie monta dans un roulement battant les tables de jardin.
L’ocre de la terre, pilonné par les gouttes guerrières jaillissait du sol en une dentelle vivante de pourpre argenté.
De puissants parfums de pourriture libérés du sol meurtri m’étranglèrent. Alors dans une douleur cinglante l’orage libéra la ville de son chagrin oppressant.
Mon visage lavé du soupçon précipita ses larmes dans la bauxite en une boue bienfaisante ; d’un souffle la ville fut aspergée. Elle ouvrit brutalement ses fenêtres sur la fraicheur et le chant de la pluie monta dans un roulement battant les tables de jardin.
L’ocre de la terre, pilonné par les gouttes guerrières jaillissait du sol en une dentelle vivante de pourpre argenté.
De puissants parfums de pourriture libérés du sol meurtri m’étranglèrent. Alors dans une douleur cinglante l’orage libéra la ville de son chagrin oppressant.